Macron accroché à son pari perdant

En s’engageant dans la voie de réformes répondant aux canons de beauté des autorités allemandes, le président français espérait obtenir en retour les moyens de favoriser la relance de l’économie européenne. Or elles ont adopté une autre ligne de défense, en faveur de leur propre économie, afin de ne pas être financièrement entraînées dans la crise des autres. La recette en est simple : elles pratiquent l’union et excluent la solidarité.

Des réfugiés à la détermination exemplaire

Les dirigeants européens se sont pris à leur propre piège pour avoir dénoncé une invasion de réfugiés. En mobilisant la peur, ils ont alimenté le rejet. Dans l’opinion, l’assimilation s’est faite entre un terrorisme se revendiquant de l’Islam et une vague de déshérités, au départ syriens, fuyant la guerre et venant chercher un refuge. Aujourd’hui divisés, ces mêmes dirigeants se révèlent incapables de formuler un dispositif succédant à des accords de Dublin n’ayant pas résisté à l’épreuve du feu.