LES ÉMERGENTS PRIS À LEUR TOUR, par François Leclerc

Billet invité.

« La perspective d’une hausse des taux d’intérêt aux États-Unis et le ralentissement en Chine alimentent une incertitude et une plus forte volatilité des marchés », s’alarme Christine Lagarde en prélude de l’assemblée générale du FMI à Lima (en termes moins choisis : des masses de capitaux sont à la recherche d’affectation, sans se soucier des dégâts qu’ils commettent). La conjonction des deux phénomènes est également redoutée en raison de son impact sur une croissance des pays émergents, jugée « décevante » (traduire : démentant une fois de plus les prévisions), ainsi que sur la croissance mondiale. … Lire la suite

LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Il n’y a pas trente-six logiques à la crise grecque, et le FMI vient de le confirmer en conditionnant sa participation au nouveau plan de roulement de la dette du pays. Pour justifier son retrait, il fait valoir que la Grèce n’étant pas solvable, sa dette doit être restructurée et, pour adopter un point de vue publiquement balancé, que des efforts doivent être fait des deux côtés, créanciers et débiteur. La donne en ressort décidément injouable.

LA PORTE S'OUVRE, PROFITONS-EN ! par François Leclerc

Billet invité.

En s’installant à l’échelle européenne, le dernier stade de la crise politique est engagé. Au vu du désastre qu’elle représente, la Grèce a catalysé un débat qui part dans tous les sens. Il ne porte plus qu’accessoirement sur ce qui va advenir d’elle, mais sur le sort de l’Europe, au prétexte que son fonctionnement a été mis à mal et qu’il faut faire quelque chose, mais quoi ?

LEUR EUROPE AU BOUT DU CHEMIN, par François Leclerc

Billet invité.

La première réunion de finalisation du 3ème plan est annoncée se tenir aujourd’hui à Athènes : il n’y a pas de temps à perdre si, comme annoncé à Athènes et à Bruxelles, les négociations doivent être bouclées à temps pour qu’un premier transfert de fonds intervienne, permettant au gouvernement grec d’honorer son remboursement à la BCE du 20 août prochain. Dans le cas contraire, un nouveau crédit-relais devra être trouvé pour attendre leur conclusion et éviter un défaut de paiement. L’idée qui domine est de ne pas s’engager dans de nouvelles interminables négociations qui risqueraient de s’enliser et … Lire la suite