L’EUROPE À UN POINT D’INFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

La bourse de Milan et la presse italienne ne s’y sont pas trompées, la BCE vient de sauver les banques italiennes qui filaient un très mauvais coton en débloquant la situation. Le mouvement de panique qui touchait les valeurs bancaires depuis le début de la semaine a pris fin, Matteo Renzi étant désormais en mesure d’affirmer que le système financier était « solide » en raison de la cuisine qui se mijote.

LA RELÈVE ESPAGNOLE, par François Leclerc

Billet invité.

Tous les deux à leur place, le PSOE et Podemos tiennent en main la clé des élections législatives espagnoles. Le premier peut choisir entre la participation à une grande coalition avec le Partido Popular (ou de s’abstenir afin de permettre la constitution d’un gouvernement minoritaire), ou bien rechercher une issue à la portugaise en trouvant des alliances sur sa gauche, avec Podemos en premier lieu. Celui-ci peut également jouer cette carte, ou bien favoriser la tenue de nouvelles élections une fois l’impasse constatée.

LES FAUX-SEMBLANTS, par François Leclerc

Billet invité.

Schengen en péril, la construction européenne continue à se démantibuler. La BCE ne sera pas cette fois-ci le sauveur, comme elle l’a été pour l’euro, et les autorités européennes sont à nouveau placées devant leur irresponsabilité collective. Elles se révèlent incapable d’accueillir la vague de réfugiés et tentent piteusement de négocier avec le régime autocratique turc son endiguement avant qu’elle n’atteigne l’espace Schengen. Car, une fois celui-ci atteint, la tentative en cours de maitriser le flux en triant les « bons » et les « mauvais » réfugiés va vite se révéler insuffisante, renforçant la dynamique de fermeture … Lire la suite

LA FLEXIBILITÉ TOUTE POLITIQUE DU PACTE DE STABILITÉ, par François Leclerc

Billet invité.

« Les règles du Pacte de stabilité ne doivent pas être remises en cause », s’est cru obligé de préciser le commissaire Pierre Moscovici ce matin, balayant ce qu’il a qualifié de « beaucoup d’exagérations et de spéculations ». Avec l’Espagne, l’Italie et la France dont les gouvernements font plus ou moins subrepticement le contraire, on a quelques difficultés à le croire !

PORTUGAL : UNE DROITE AU BORD DE LA CRISE DE NERFS, par François Leclerc

Billet invité.

La droite n’accepte pas de perdre le pouvoir et la tension politique monte au Portugal. La constitution d’un gouvernement socialiste appuyé par l’extrême-gauche et les communistes est toujours dans l’attente d’une décision du président de la République, annoncée pour la fin de la semaine prochaine, le gouvernement de coalition PSD/CDS de Pedro Passos Coelho étant tombé à l’Assemblée comme prévisible.