La leçon de chose délivrée par Wirecard n’est pas finie

L’équipe de direction de Wirecard a décidé de sauver les meubles, sentant le vent du boulet. Un milliard de dollars ont été transférés vers des sociétés partenaires et l’argent s’est évanoui dans la nature. Il n’a certainement pas été perdu pour tout le monde, le système financier ne manquant pas de ressources empêchant de remonter la piste jusqu’au bout. « Follow the money! », c’est bon pour les films.

Quand l’argent de la criminalité est en odeur de sainteté

Mis en appétit par leurs révélations à propos de l’escroquerie de Wirecard, les journalistes du Financial Times sont en verve. Une nouvelle manifestation de la porosité entre les mondes de « l’argent sale » et celui qui est qualifié de « propre » a été révélée par leurs soins. À croire que le système financier englobe ces deux mondes sans trop de discernement. Ne vous attendez pas à ce que l’argent ait une odeur !

« Green business », le doute se renforce

Un article publié par le Financial Times (*) fait fort involontairement douter de l’engagement déterminant du monde des affaires dans la réduction des émissions du carbone, qui est pour l’occasion opposé à la proposition du FMI, considérée insoutenable, de la fixation du prix de la tonne carbone à 75 dollars. Des pistes sont certes identifiées afin de modifier les comportements et de mettre le marché de son côté, mais sont-elles vraisemblables ?