CE BON DOCTEUR SCHÄUBLE… par François Leclerc

Billet invité.

Emmanuel Macron est-il porteur d’une alternative à la politique de Wolfgang Schäuble ? On peut dès à présent en douter. Le tout-puissant ministre allemand veut renforcer les pouvoirs du Mécanisme européen de stabilité (MES) afin de parfaire le verrouillage de la situation, le gouvernement allemand y bénéficiant d’un poids prédominant qui lui fait encore défaut à la BCE ou à la Commission. Que peut-il être opposé à cette politique de fermeture accrue qui pourrait l’emporter ?

LE PIÈGE EUROPÉEN DE MACRON SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Les marges de manœuvre européennes du nouveau président français sont étroites. Les titres de la presse font avantageusement état d’une embellie économique qui pourrait lui profiter, mais celle-ci tient plus d’une modeste reprise conjoncturelle, qui demande à être confirmée, que d’une relance significative. Dans ces conditions, comment les obligations européennes de réduction du déficit budgétaire en dessous de 3% du PIB pourront-elles être respectées cette année ou la suivante ? D’ores et déjà, Jean-Claude Juncker dénonce l’importance des dépenses françaises pour ne pas prêter le flanc aux critiques de mollesse en provenance d’Allemagne…

COURT ÉTAT DE GRÂCE, par François Leclerc

Billet invité.

L’état de grâce va être de courte durée. Dès le lendemain de l’élection du nouveau président, une manifestation parisienne s’est opposée à son programme de réformes, dans l’espoir prématuré d’amorcer un grand mouvement de protestation. Outre-Rhin, passé le temps des félicitations d’usage, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, haut-parleur de l’establishment, a refroidi sans attendre ses espoirs de négocier avec Berlin un nouveau cours de la politique européenne.

LES YEUX EN FACE DES TROUS, par François Leclerc

Billet invité.

L’adoption d’une attitude défensive est préconisée lors du second tour des élections en proposant de faire barrage à l’extrême-droite. Ce qui ne va pas de soi pour tous ceux qui refusent de voter Macron en raison de la politique qu’il représente, celle-là même d’un président sortant rejeté qui n’a pas pu se représenter. Les points de vue s’opposent avec éclat, le résultat des élections reste incertain.

L'HEURE EST AU REPLI, par François Leclerc

Billet invité.

A la veille de la rencontre de mercredi d’Angela Merkel et de François Hollande, le premier ministre français Manuel Valls a tenu devant des journalistes des propos rapportés par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung  : « Nous ne pouvons pas recevoir plus de réfugiés en Europe, ce n’est pas possible » a-t-il fait valoir, ajoutant pour faire bonne mesure : « Ce n’est pas la France qui a dit : venez ! ». Ce matin, [Michel Sapin] a regretté « l’initiative individuelle » d’Emmanuel Macron qui a proposé avec Sigmar Gabriel la constitution d’un fonds franco-allemand sur les … Lire la suite

CE N’EST PAS L’ENVIE QUI MANQUE ! par François Leclerc

Billet invité.

Matteo Renzi, le président du conseil italien, remettra-t-il en cadeau à François Hollande, à l’occasion de leur rencontre parisienne de demain, un exemplaire de la Constitution de son pays ? Celui-ci pourrait y lire que « l’Italie répudie la guerre » et ce serait un manquement à la courtoisie. Un sujet de conversation pourrait par contre s’imposer, le président français ayant été son incontestable source d’inspiration dans un autre domaine, comme il l’a implicitement reconnu en présentant à Rome un plan d’investissement dans la culture et la sécurité.

UN GRAND COUP QUI FAIT PLOUF ! par François Leclerc

Billet invité.

Emmanuel Macron ne doute décidément de rien. Prenant la suite de François Hollande et de sa proposition « d’avant-garde de la zone euro » de juillet dernier, qui a fait un gros plouf, le ministre de l’économie français lance à son tour une bouteille à la mer en accordant une interview au quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung. Avec comme intention de tout simplement « refonder l’Europe ».

AU RADIO CROCHET, ILS SERAIENT DÉJÀ ÉLIMINÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Les bras en tombent et les mots manquent ! Une mission française de la dernière chance dépêchée à Berlin, avec comme consigne de trouver un moyen de sauver la face, est revenue bredouille. Le terrain avait été préparé : il ne s’agissait pas d’un vulgaire marchandage (sic) entre les gouvernements allemand et français, et il était « simpliste » de parler d’un pacte, dixit Michel Sapin, le ministre français des finances, pas plus que demander une quelconque modification des règles budgétaires comme l’a affirmé en prologue Emmanuel Macron, ministre de l’économie. Résultat : en y mettant les formes, … Lire la suite