TRUMP COMIQUE TROUPIER

« Mon instinct m’en dit plus parfois que ce que le cerveau de quiconque pourrait me dire » vient en toute modestie de tweeter Donald Trump. À qui faisait-il référence en arguant de son écrasante supériorité ? À Jerome Powell, le président de la Fed qu’il a lui-même nommé, précisant que « jusque-là, je ne suis pas, ne serait-ce même qu’un peu, satisfait de ma nomination… »

Donnant le sentiment de confondre ses responsabilités de président et de business man, Donald Trump assène « je fais des affaires, et je ne vais pas être incommodé par la Fed » À … Lire la suite

Juncker homme de la dernière chance

Comment assumer politiquement la sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni et de l’Italie ? Il n’y avait guère de doute que la question était dans les esprits samedi dernier, à voir la mine des participants au sommet qui avalisait l’accord de départ de la première et les laissait dans l’expectative de la seconde. Quoi qu’il en soit de la conception de l’Europe, de ses défauts et de ses manquements, le rêve d’une génération est déjà durement atteint et cela rejaillit sur tous. Et si l’Italie y jouait en même temps sa partie, il virerait au cauchemar. Alors, pour cette fois, … Lire la suite

L’inexorable poids de la dette américaine

Le décor de la deuxième partie de mandat de Donald Trump est planté. Sans attendre, la perspective de sa réélection dans deux ans fait l’objet de nos commentaires après avoir constaté qu’il est déjà entré en campagne. Quel programme soutenu par quel candidat lui seront opposés par un parti démocrate qui a débuté sa mutation à la base mais pas au sommet ? Et surtout, dans quel état l’économie américaine se trouvera-t-elle alors, lui donnant ou pas l’opportunité d’à nouveau s’en prévaloir ?

La taxe sur les services numériques, un destin exemplaire

Ce serait faire preuve de cruauté que de décompter les dossiers européens en instance prolongée, par exemple en exhumant celui de l’Union bancaire dont un des trois piliers est toujours porté manquant. Ou, plus présent dans l’actualité, l’adoption d’une politique migratoire, une fois constatée l’inadéquation criante des accords de Dublin auxquels les dirigeants se raccrochent. Faute de mieux, Emmanuel Macron tente de relancer son projet d’armée européenne afin d’être ainsi en phase avec un besoin de protection. Mais c’est accorder beaucoup de pouvoir aux mots quand le passage à l’acte sur ce projet comme sur tous les autres est soumis … Lire la suite

La marche des Honduriens, un prélude

Ils sont 7.000 à avoir entamé une marche à pied de plus de 2.000 kilomètres pour tenter de pénétrer aux États-Unis. Hommes, femmes enfants, démunis de tout, ils préparent l’« assaut » dénoncé par Donald Trump qui mobilise 800 militaires pour renforcer la Garde nationale à la frontière afin de leur interdire l’entrée aux États-Unis. Ils viennent essentiellement du Honduras, dont ils fuient la violence et la misère, et espèrent atteindre la frontière américaine dans un mois et demi pour trouver refuge. Pour eux et les 1.500 enfants qui les accompagnent, il n’y a pas de marche arrière.

Quand il n’y a plus rien à perdre

Fuyant les violences qui règnent au Honduras, au Guatemala et au Salvador, plusieurs caravanes de réfugiés s’efforcent de rejoindre à marche forcée les États-Unis via le Mexique. Ils sont des milliers, hommes, femmes et enfants à effectuer leur épuisante marche sous le soleil tropical, démunis de tout et en particulier d’eau et de nourriture, dépendant des distributions spontanées qu’ils trouvent sur leur passage et lors de leurs haltes.