Trop facile de se faire du mal

Après avoir longtemps occupé le devant de la scène, la crise financière a fini par céder la place. Seuls les financiers et les sommités académiques spécialisés s’en préoccupent encore. L’une d’entre elles, Kenneth Rogoff, s’inquiète ainsi du déplacement du risque vers le système financier de l’ombre et le place dans le contexte d’un endettement mondial approchant les deux cent mille milliards de dollars.

Donald Trump relance la guerre sur le front européen

Le président américain a besoin d’engranger des résultats dans la perspective du renouvellement de son mandat. C’est l’objet des rebondissements de la guerre commerciale qui se succèdent sans cesse et de la construction de son mur à la frontière mexicaine qu’il n’abandonne pas. Ce dernier projet enlisé, il a d’autant besoin d’une avancée des négociations avec les autorités chinoises.

Les bonnes idées ne meurent pas, elles sommeillent quelquefois

Tout a commencé lorsque, en guise de régulation sur le thème « plus jamais ça », les régulateurs des deux côtés de l’Atlantique ont esquivé l’essentiel, c’est à dire la spéculation financière. Logiquement, la certitude s’en est suivie qu’une nouvelle crise allait immanquablement survenir, argument martelé afin que les banques centrales s’y préparent en se redonnant des marges de manœuvre. Nous en sommes là.