Italie, session 3

Matteo Salvini avait choisi le thème de l’immigration pour sa première année d’exercice du pouvoir, il exhume la vieille tarte à la crème du choc de l’offre pour la seconde et justifie sa politique de diminution d’impôts qui étranglent la croissance de l’économie, de plein pied dans le champ de l’école de pensée libérale. L’économiste Jean-Baptiste Say avait résumé le principe de cette politique en prétendant tout simplement que « l’offre crée sa propre demande ».

L’anticipation des investisseurs et le tournant des banques centrales

Le Wall Street Journal et le Financial Times ne manquent pas une occasion d’épingler au fil de leurs éditions les facteurs de rebondissement de la crise qu’ils décèlent dans le retour de certaines pratiques ou produits, et plus généralement dans ce phénomène bien connu de la mémoire courte qu’ils observent dans le monde financier. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs de rebondissement de la crise.

Questions de stratégies

Rien ne sert de tenter de comprendre l’avancée des négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis en s’en tenant aux tweets de Donald Trump dont le propos est d’amuser son électorat. Mieux vaut constater que les deux présidents ont tous deux intérêt à ce qu’un accord se fasse et qu’ils feront ce qu’il faudra pour conclure le moment venu. Mais ce ne sera pas sans victimes collatérales parmi les partenaires commerciaux actuels de la Chine.