LE MONDE CUL PAR DESSUS TÊTE, par François Leclerc

Billet invité.

Le monde est cul par dessus tête ! A la veille d’une intense activité de rencontres internationales, Angela Merkel et Xi Jinping ont hier jeudi convenu par téléphone de « promouvoir le libre-échange », alors que l’on apprend que l’administration américaine se refuse à mentionner le rejet du protectionnisme dans le communiqué du G20 finances de Baden-Baden de cette fin de semaine. Une tradition d’une vingtaine d’années fout le camp, avec laquelle il est incertain que le sommet de juillet du G20 de Hambourg puisse renouer ! Pierre Moscovici réclame « une affirmation positive en faveur du libre-échange … Lire la suite

LA FINANCE, EN AVANT COMME AVANT ! par François Leclerc

Billet invité.

La dérégulation financière impulsée par les États-Unis attend patiemment son heure. Donald Trump a d’autres priorités avec l’Obamacare et la réforme fiscale, mais elle ne perd rien pour attendre. Un premier signal sans équivoque a été lancé par Patrick McHenry, le vice-président du Comité des services financiers de la Chambre des représentants, qui a mis en cause la participation de la Fed au Comité de Bâle, au Comité de stabilité financière et au régulateur des compagnies d’assurance dans une lettre à sa présidente Janet Yellen.

GRANDE RECONFIGURATION DANS LE DÉSORDRE, par François Leclerc

Billet invité.

L’Allemagne est une des cibles favorites des sorties de Donald Trump et de l’entourage qu’il s’est donné. Certes, la mise en cause de ses énormes surplus commerciaux * n’est pas nouvelle, venant des États-Unis, des organisations multilatérales ou de la Commission européenne, mais elle a pris une toute autre dimension avec l’accusation de manipulation de l’euro formulée par Peter Navarro, le conseiller commercial du nouveau président. La sous-évaluation de la monnaie commune procurerait un avantage concurrentiel expliquant le volume des importations allemandes aux États-Unis, au détriment de l’industrie américaine et de l’emploi. Vrai ou faux ?

TRUMP, COMBIEN DE MANDATS ? par François Leclerc

Billet invité.

Chaque jour est pire que le précédent. La question posée n’est plus « Donald Trump va-t-il s’assagir ? » mais « jusqu’où va-t-il aller ? ». La journée d’hier et ses rebondissements ont montré qu’il n’avait pas l’intention de faire dans la demi-mesure. À tel point que l’on peut se demander si l’on n’assiste pas, au vu de la somme des mesures prises et annoncées ainsi que des méthodes employées, à un véritable changement de régime. Tiendra-t-il ?

L’ACTE II DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité

Que pèse le destin de la Grèce oubliée dans son coin, quand Donald Trump joue l’éclatement de l’Europe en choisissant ses partenaires et en cajolant la Russie, et quand les négociateurs du Brexit effectuent les tours de chauffe d’une compétition qui s’annonce acharnée ? Les dirigeants européens, qui peinent à gérer leurs désaccords, pourront-ils longtemps conserver un front uni ? Ne préféreront-ils pas faire passer en premier la défense de leurs intérêts particuliers ? Sous ces effets conjugués, nous abordons l’acte II du démantèlement de l’Europe.

DONALD TRUMP, EXPRESSION ABOUTIE DE LA CRISE, par François Leclerc

Billet invité.

Les minutes de la dernière réunion de la Fed de mi-décembre font part de « l’incertitude considérable sur le calendrier, l’ampleur et la nature de toute mesure budgétaire future » du président élu, et la difficulté d’en mesurer les effets. Sa réaction n’est rien comparée au sentiment de catastrophe qui s’est emparé des très nombreux Américains se sentant désormais pris au piège.

TRUMP FACE AUX CONFLITS D’INTÉRÊTS, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle est la banque qui, en dépit de six faillites retentissantes au sein du groupe Trump, n’a jamais fait défaut au prochain président des États-Unis ? C’est la Deutsche Bank, pour laquelle une amende de 14 milliards de dollars a été prononcée par le Ministère de la Justice américain, dans l’attente d’une contre-proposition de la banque. Son prochain responsable allant être nommé par Donald Trump, une brochette d’élus démocrates de la Chambre des représentants s’inquiète du traitement de faveur dont la banque pourrait bénéficier. Ambiance !