Si on aidait les masques à tomber

Dans l’improvisation, les plans se succèdent et s’additionnent, et ce n’est pas fini ! Les banques centrales et les gouvernements tentent de faire face à ce qui est désormais comparé à la Grande dépression, devant même la surpasser. Les suicides des financiers en moins, les morts du coronavirus et tout ce qui s’en suit en plus. L’économie plonge et des craquements se sont entendre dans le système financier, dont on découvre qu’ils sont tous deux systémiques. La pire des propriétés, celle devant laquelle ils sont désarmés.

Drôle de terrible époque

Heureusement, des valeurs sacrées sont sauvegardées dans ce monde ou tout fout le camp ! S’exprimant lors d’une conférence de presse, un haut fonctionnaire de Bercy a exprimé un véritable cri du cœur quand il a justifié le versement de dividendes aux actionnaires par les entreprises qui « doivent payer leurs fournisseurs. Et les actionnaires sont des fournisseurs de capitaux ». Une analogie singulière qui souligne combien il est coulé dans le moule.

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LES BANQUES, PLANCHES DE SALUT OU PLANCHES POURRIES ?, par François Leclerc

Billet invité.

C’est le printemps, les projets de plans de sauvetage des banques fleurissent ! Le gouvernement italien tient enfin un projet complexe à plusieurs étages, dénommé Atlante, qui est destiné à assainir son système bancaire, l’étape préalable à toute reconfiguration. Reste à obtenir l’accord de la Commission, étant donné que les finances publiques sont mises à contribution dans un montage qui prévoit la titrisation des prêts non performants (NPL) que personne ne veut acheter, bien qu’ils aient été dépréciés d’environ 45% par les banques qui les détiennent.

VOUS LES CROYEZ ENCORE, VOUS ? par François Leclerc

Billet invité.

En application d’un calendrier parfait, Angela Merkel rend aujourd’hui visite à Antonis Samaras, le premier ministre grec, afin de conforter l’idée que le pire est passé et dans le but de distancer Syriza aux élections municipales et européennes à venir. Un geste calculé qui éclaire l’émission obligataire d’hier, dont la vocation était de permettre d’affirmer le retour de la confiance des marchés. Les Grecs sont pauvres mais sauvés !

Mais les résultats de cette émission à cinq ans sont inquiétants plus qu’autre chose, précisément en raison de leur succès mirobolant. Plus de 21 milliards d’euros de demandes … Lire la suite