Les pertes affichées par les grands groupes français atteignent des milliards d’euros, l’unité de compte qui désormais prévaut en tous domaines en ces temps de gigantisme. Cela va-t-il si mal après quelques semaines d’une forte baisse de l’activité économique suivies d’une reprise durablement poussive ? Le tissu économique serait-il à ce point fragile ? C’est une hypothèse à sérieusement envisager.
Si on aidait les masques à tomber
Ruée des grandes entreprises vers le cash
Drôle de terrible époque
Heureusement, des valeurs sacrées sont sauvegardées dans ce monde ou tout fout le camp ! S’exprimant lors d’une conférence de presse, un haut fonctionnaire de Bercy a exprimé un véritable cri du cœur quand il a justifié le versement de dividendes aux actionnaires par les entreprises qui « doivent payer leurs fournisseurs. Et les actionnaires sont des fournisseurs de capitaux ». Une analogie singulière qui souligne combien il est coulé dans le moule.
… Lire la suiteLe partage, ce très vilain gros mot
LES BANQUES, PLANCHES DE SALUT OU PLANCHES POURRIES ?, par François Leclerc
VOUS LES CROYEZ ENCORE, VOUS ? par François Leclerc
Billet invité.
En application d’un calendrier parfait, Angela Merkel rend aujourd’hui visite à Antonis Samaras, le premier ministre grec, afin de conforter l’idée que le pire est passé et dans le but de distancer Syriza aux élections municipales et européennes à venir. Un geste calculé qui éclaire l’émission obligataire d’hier, dont la vocation était de permettre d’affirmer le retour de la confiance des marchés. Les Grecs sont pauvres mais sauvés !
Mais les résultats de cette émission à cinq ans sont inquiétants plus qu’autre chose, précisément en raison de leur succès mirobolant. Plus de 21 milliards d’euros de demandes … Lire la suite