Grèce : ENCORE UNE DÉMONSTRATION TRÈS ABSURDE ! par François Leclerc

Billet invité

Les représentants de la Troïka vont demain mardi soumettre la Grèce à un nouvel examen de passage, occasion de dresser également le terrible bilan de deux plans de sauvetage successifs ayant plongé le pays dans une profonde récession, dont il est officiellement annoncé pouvoir sortir très timidement. Ces années de plomb qui ne sont pas finies ont connu un chômage colossal et une atteinte profonde des revenus, ainsi qu’un programme de réformes structurelles et de privatisations qui est encore loin d’avoir été totalement réalisé. 240 milliards d’euros d’aide auront été débloqués au total, et le seul chiffre qui … Lire la suite

COMMENT RÉDUIRE CETTE DETTE POUR QU'ELLE CONTINUE A RENDRE SES SERVICES ? par François Leclerc

Billet invité.

Une étrange découverte vient d’intervenir au Japon : « il n’y a pas de plancher au rendement de la dette ! », se sont effarés les analystes, constatant que la Banque du Japon vient d’acheter des titres au rendement négatif, acceptant en conséquence de perdre de l’argent… C’est à ce prix que la banque centrale poursuit sa politique de création monétaire destinée à sortir vaille que vaille le pays de la déflation.

Les banques japonaises ne s’en plaignent pas, qui en profitent pour acheter sur le marché des titres à rendements positifs pour les revendre assortis de rendements … Lire la suite

Europe : OÙ EST LA PORTE DE SORTIE ? par François Leclerc

Billet invité.

La vérité est sans fard : plus le temps passe, moins la stratégie de relance choisie par les dirigeants européens fait ses preuves, et plus elle pose problème. Mais aussi plus le débat entre eux est serré, voire même impossible. Se voulant définitif, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble, a fermé hier la porte à toute inflexion de celle-ci : « on ne peut pas acheter des emplois et de la croissance avec de l’argent public », a-t-il magistralement asséné devant le Bundestag, avant d’expliquer que la BCE avait fait tout ce qui fallait, pour signifier qu’elle … Lire la suite

Europe : DES PARIS STUPIDES ET DES MESURES CONSERVATOIRES QUI NE LE SONT PAS, par François Leclerc

Billet invité.

Une nouvelle belle histoire nous est racontée, avec comme épisodes annoncés deux sommets européens successifs, en octobre et novembre prochains, qui devraient traiter successivement de la relance économique via l’investissement, et de l’assouplissement de la rigueur fiscale. Entre temps, la nouvelle Commission aura été constituée et les principaux postes de responsabilités européens pourvus.

Elle ne débute pas sous les meilleures auspices, à considérer ces nominations. Que ce soit celle du Polonais Donald Tusk à la présidence du Conseil européen, ou bien celle de l’Espagnol Luis de Guindos à la tête de l’Eurogroupe, qui pourrait intervenir à la fin … Lire la suite

CE QUE DÉVOILE LE FEUILLETON ARGENTIN, par François Leclerc

Billet invité

Le feuilleton de la dette argentine se poursuit, opposant le gouvernement argentin à un juge de New York, qui a donné raison à trois fonds vautours réclamant le payement intégral de leurs titres en dépit d’une restructuration avec décote acceptée par une forte majorité des créanciers. Il avait été fait attribution de juridiction aux tribunaux américains et l’émission était en dollars, occasionnant cette intervention de la justice américaine.

Les fonds d’un versement destiné aux créanciers ayant accepté la restructuration ont été bloqués dans une banque new-yorkaise par le juge, au prétexte d’imposer un accord négocié entre le gouvernement … Lire la suite

L'actualité de demain : TENTATIVE D’ÉPUISEMENT D’UNE CRISE MONDIALE, par François Leclerc

Billet invité.

Cette crise qui hante les esprits mais que l’on n’appelle plus par son nom est-elle donc sans fin ? C’est ce que l’on pourrait croire à en suivre les épisodes qui se succèdent à un rythme soutenu. Et pourtant ! Nul n’est besoin d’interroger les aruspices comme les anciens pour débusquer les chausses-trappes qui se présentent encore. La crise aura une fin, mais nul ne sait ni quand, ni pourquoi, ni comment…

Les régulateurs les plus perspicaces, au bord du désabusement, le pressentent déjà : « cela craquera là où l’on ne s’y attend pas ! ». En … Lire la suite

L'actualité de demain : LA PANDÉMIE DE LA DETTE, par François Leclerc

Billet invité.

Tiendront, tiendront pas ? Une course de vitesse semble engagée entre Angela Merkel et les pays d’Europe du Sud. Comme s’il était attendu que soit dépassé le cap des élections allemandes, une fois encore et faute de mieux, pour que des remèdes soient apportés à la lente progression de leur maladie. Car les espoirs les plus insensés se résument à bien peu de choses dans le médiocre conformisme ambiant.

À son tour, la crise politique portugaise reflète l’échec de la politique poursuivie envers et contre tout ; elle annonce un second plan de sauvetage en guise de sortie … Lire la suite

L'actualité de demain : QUAND LE CHOIX DEVIENT CORNÉLIEN ! par François Leclerc

Billet invité.

Ben Bernanke, le président de la Fed, s’interroge désormais à haute voix à propos du programme d’achats de titres de 85 milliards de dollars mensuel (QE 3, pour quantitative easing, assouplissement quantitatif), laissant planer la menace de la fin de la récrée ! La Fed ne peut en effet indéfiniment la poursuivre. Mais comment procéder sans faire de casse ? Sa prochaine réunion des 18 et du 19 juin est donc attendue afin d’avoir des précisions sur ses intentions.

Evoquée à titre de ballon d’essai, la simple évocation de la fin des largesses de la Fed … Lire la suite

L'actualité de demain : L'ARBRE QUI CACHE LA FORÊT, par François Leclerc

Billet invité.

Plus que tout autre pays européen, l’Italie illustre au mieux la métaphore de l’arbre qui cache la forêt, en ces temps d’accalmie. Le Trésor italien multiplie les émissions obligataires, afin de profiter de la détente sur les taux. Il est déjà parvenu à financer 10% de ses besoins de l’année (420 milliards d’euros) et s’efforce d’allonger la maturité de sa dette pour la rendre moins vulnérable à des tensions ultérieures, car elle atteint désormais 126% du PIB. Mario Monti, tout à sa campagne électorale, en tire argument pour estimer que le pire de la crise financière est passée, … Lire la suite

L'actualité de demain : VITE, VITE, NE NOUS PRESSONS PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

Cela n’a pas manqué : la détente enregistrée sur les marchés obligataires espagnol et italien s’est immédiatement traduite par la temporisation des autorités européennes, qui ne sont plus pressées de mettre en pratique les mesures adoptées en juin dernier au plus fort de la crise.

Elles avaient alors décidé de rompre le lien entre la dette publique et celle des banques, diagnostiqué comme particulièrement maléfique, mais les discussions sur les modalités du dispositif traînent en longueur et pourraient durer jusqu’en 2014. Les dernières propositions qui circulent sont contradictoires avec les objectifs initiaux, impliquant les États dans le sauvetage … Lire la suite