LA TRANSITION CHINOISE EST MAL PARTIE, par François Leclerc

Billet invité.

Donnant une singulière vision de l’économie mondiale, les trois premières puissances – les États-Unis, la Chine et le Japon – sont gangrenées par l’endettement et n’ont aucune perspective crédible de le résorber, tout au contraire. Cela donne de quoi réfléchir ! Chacune doit composer à sa manière avec sa dette. Les États-Unis bénéficient du statut privilégié du dollar et la vendent à ses deux compères, tandis que la banque centrale japonaise achète à grande échelle la dette publique de son pays, et que la Chine tente de stabiliser la situation par des artifices tout en gérant les contradictions … Lire la suite

LA DETTE : SOUFFLER N’EST PAS JOUER ! par François Leclerc

Billet invité.

La Grèce de retour sur le marché avec une émission obligataire, « il y a enfin une lumière au bout de l’austérité » s’est réjoui le commissaire européen Pierre Moscovici, ajoutant « il fallait créer les conditions de la confiance, ce qui a été fait. Est-ce que ça a été trop dur ? Sans doute. Est-ce que c’était nécessaire par ailleurs ? Aussi ». Il y a des jours où la pudeur devrait plutôt s’imposer.

LE PÉRIL DE L'ENDETTEMENT CHINOIS, par François Leclerc

Billet invité.

Combien de temps la Chine va t-elle pouvoir tenir le rythme actuel d’accroissement de son endettement ? L’année passée, la dette chinoise atteignait 264% du PIB, mais ce chiffre n’est pas le plus inquiétant. Car Moody’s estimait en octobre dernier que le secteur du shadow banking prenait progressivement le relais du secteur bancaire public et pesait 8.500 milliards de dollars, soit 80% du PIB.

LES ENJEUX INCONTOURNABLES DE L’ENDETTEMENT, par François Leclerc

Billet invité.

Dix ans après le début de la crise économique et financière, qui est désormais attribuée à l’excès d’endettement et à la dérégulation des marchés financiers, la dette globale des particuliers, des entreprises et des États a fortement progressé. Les analystes de l’Institut International de la finance (IIF) précisent que « le stock de la dette gouvernementale exprimée en dollars a plus que doublé depuis 2006 aux États-Unis et au Royaume-Uni, tandis qu’elle augmentait de l’ordre de 50 % en zone euro et au Japon ».

LES CRÉANCIERS DE LA GRÈCE FACE À EUX-MÊMES, par François Leclerc

Billet invité.

Les conciliabules se succèdent sans désemparer, mais le retour d’une crise grecque aiguë n’est toujours pas écarté en raison des désaccords persistants qui subsistent entre les créanciers. Les échéances s’approchent : faute du versement d’une nouvelle tranche de crédit du 3ème plan de sauvetage d’ici juillet, la Grèce fera défaut sur le remboursement de 7 milliards d’euros de créances. Soulignant que l’aide financière a pour objet de faire rouler la dette grecque.

WOLFGANG SCHÄUBLE, CE MAUVAIS GÉNIE, par François Leclerc

Billet invité.

Peu accoutumé aux propos nuancés et continuant à marquer son territoire avec persévérance, Wolfgang Schäuble vient de couper court à toute mise en cause ultérieure de sa politique en affirmant qu’il ne pouvait y avoir de réduction de la dette publique au sein de la zone euro, et que pour y procéder il fallait la quitter. Avec ce principe, ce n’est pas seulement le sort de la Grèce qui est en jeu.