Dans les couloirs des institutions européennes, on entend parfois dire de drôles de choses qui n’ont pas vocation à être publiquement exprimées. De délicates questions sont posées mais laissées sans réponse : de combien faudrait-il diminuer la dette publique pour qu’elle devienne soutenable ? comment rendre sa réduction compatible avec les règles ? Et cela n’avance pas.
Les mauvaises résolutions de l’année à venir
L’Europe sous des feux croisés
La Grèce victime de l’acharnement thérapeutique
Les marchands d’illusions européens baissent leurs rideaux
TRUMP ET LA FUITE EN AVANT DE LA DETTE US, par François Leclerc
TAUX NÉGATIFS : ON NE NOUS EXPLIQUE PAS GRAND CHOSE ! par François Leclerc
LE RÉGLEMENT TRÈS POLITIQUE D’UN MONDE CACHÉ DERRIÈRE LES MARCHÉS, par François Leclerc
LA BCE DEVRAIT LA JOUER MODESTE ! par François Leclerc
Billet invité.
Une fois encore, la BCE est dans une posture de sauveur, se voyant créditée des prémices du redémarrage de la croissance dont les dirigeants européens font à nouveau leurs gorges chaudes, le coût du pétrole n’y étant pas également étranger. Mais la médaille a son revers, qui est superbement ignoré.
Disposant d’un excès de liquidités – faute de les employer pour accorder des crédits – les banques européennes n’ont pas attendues le lancement du programme d’achats de titres de la BCE pour accroître la part des obligations souveraines dans leurs portefeuilles d’actifs. En dépit du faible rendement de … Lire la suite
L'actualité de la crise : DANSES AUTOUR DE LA DETTE, par François Leclerc
Billet invité
De curieuses danses sont actuellement observées autour des dettes souveraines grecque et argentine. Dans le premier cas, une opération de rachat de la dette vient d’être lancée sous les auspices de l’Union européenne et du FMI, dans le cadre d’un nouveau plan de sauvetage qui ne dit pas son nom. Dans l’autre un fonds vautour poursuit via les tribunaux le gouvernement argentin de ses assiduités pour être remboursé à leur valeur faciale (à 100 %) des obligations qu’il détient.
Ce qui est dans les deux cas en cause, c’est la possibilité pour un État de négocier sur le … Lire la suite