Le très gros pari injouable de la dette

Cela ne s’arrête jamais ! Un jour le niveau atteint par la dette étudiante aux États-Unis fait souci (un classique), un autre le laxisme de la distribution du crédit immobilier est relevé en France, un autre encore l’explosion un peu partout de l’endettement des entreprises est soulignée. Il y aurait donc partout anguille sous roche et pour un peu la dette publique serait oubliée… Au point où nous en sommes, le chiffrage de la dette, qui met en valeur sa constante progression, ne distingue d’ailleurs pas la dette publique de la privée.

L’opacité financière n’est pas une fatalité

Peut-on imaginer avoir contracté une dette et ne pas savoir avec qui ? Cela semble parfaitement incongru, mais c’est pourtant le sort des États qui sont globalement dans l’ignorance de l’identité des détenteurs de leurs obligations souveraines. Cela n’est pas sans avantage, peut-on remarquer au passage, puisque cela permet aux âmes bien intentionnées de menacer des foudres d’un marché hors de portée les contestataires de leurs diktats dogmatiques. Nouveauté, lever ce voile est à portée !