La Grèce sort épuisée ce mois d’août de neuf ans de « programmes d’aide ». Mais ses créanciers n’ont pas pu s’empêcher de célébrer l’évènement, soucieux de tourner cette page qui n’est pas spécialement à leur gloire mais satisfaits d’avoir imposé leur autorité, se substituant aux marchés dans le rôle du croquemitaine pour préserver leurs intérêts bancaires.
APRÈS L’HELICOPTER MONEY, LA DETTE PERPÉTUELLE À TAUX ZÉRO… par François Leclerc
SUFFIT-IL D'ÊTRE ICONOCLASTE POUR AVOIR RAISON ? par François Leclerc
Billet invité.
L’équipe de Syriza n’a pas fini de prendre à contrepied les dirigeants européens en ne satisfaisant pas aux rituels auxquels ils sont accoutumés ainsi qu’en refusant de se glisser dans leur moule. Après avoir refusé de satisfaire à un examen de passage devant la Troïka doté de 7 milliards d’euros, lui opposant la négociation d’un contrat sur de toutes autres bases, Yanis Varoufakis en a dévoilé hier les grandes lignes.
Le plan consisterait à émettre deux types de nouveaux titres en échange des créances actuelles. Les premiers titres seraient destinés aux pays européens créanciers, et indexés sur la … Lire la suite