Que faire du stock de la dette publique mondiale

Dans son dernier communiqué, la Fed vient d’abandonner l’expression « mesures accommodantes » pour confirmer la poursuite du début de son désengagement, devançant la BCE dont le rythme est nettement moins soutenu. À l’opposé, la Banque du Japon poursuit sans donner signes de faiblesse ses achats massifs de la dette publique financés par une création monétaire soutenue, sans que cela suscite une particulière émotion. Cela peut-il s’expliquer par des situations nationales ou régionales différentes ?

Le capitalisme financier, son meilleur ennemi…

Donald Trump a l’œil rivé sur la balance commerciale et ne se soucie pas de la progression de la dette américaine. Selon le Bureau du budget du Congrès (CBO), le déficit budgétaire va déraper sévèrement, dépassant les 800 milliards de dollars cette année, puis les 1.000 milliards en 2020. Le président américain incrimine le déficit commercial, dont ce serait la conséquence, mais pour le CBO la réforme fiscale de la fin de l’année dernière, qui va diminuer les recettes budgétaires, et la relance des dépenses publiques en sont les responsables.