La campagne en faveur du renouvellement du mandat d’Emmanuel Macron est lancée, on s’en doutait. Son positionnement a changé depuis la première, et s’il affectionne les envolées ronflantes et creuses, il vient de descendre dans l’arène pour se donner le beau rôle en annonçant des mesures d’assouplissement des contraintes pour le mois de décembre, et peut-être au-delà.
Le capitalisme entre deux eaux
Ces vaches sacrées que l’on dérange
Modeste nouvelle donne de la mondialisation en gestation
Les risques systémiques ne sont pas propres à la finance
UN COÛT DU CAPITAL PAS DANS NOS MOYENS, par François Leclerc
Billet invité.
L’affaire est entendue : le coût du travail doit être diminué afin de renouer avec la compétitivité. Sur son blog d’Alternatives économiques, Christian Chavagneux aboutit a une constatation qui vient déranger cette évidence : après étude des comptes des entreprises de l’indice CAC 40, le montant des dividendes distribués aux actionnaires a augmenté de 6 % en 2013, alors que leurs bénéfices ont chuté de 8 %. D’un montant de 39 milliards d’euros, ces dividendes représentent un peu plus de 80 % des bénéfices et expriment un coût faisant partie d’une sorte de domaine réservé : celui … Lire la suite
L'actualité de la crise : HARO SUR LE COÛT DU TRAVAIL ! VIVE LE CHOC D'OFFRE ! par François Leclerc
Billet invité
Une nouvelle notion fait florès, le coût du travail, dont on n’a pas fini d’entendre parler. Et si l’on en parle tant, c’est parce que bien évidemment il va falloir le diminuer. Pourquoi ? Parce qu’il faut améliorer la compétitivité des entreprises. Comment ? En diminuant les charges sociales (patronales) et en augmentant en contre-partie la CSG, par exemple.
Il s’agit donc d’un transfert de charge du travail au revenu (ou à la consommation, si la TVA est augmentée), qui paraît difficilement destiné à accroître la consommation intérieure, on s’en doute, mais à aider les entreprises à affronter … Lire la suite
L'actualité de la crise : LES "CHOCS D’OFFRE" DÉBARQUENT ! par François Leclerc
Billet invité
Si vous n’avez jamais entendu parler des chocs d’offre, il est temps de vous mettre à la page, car l’expression devrait faire fureur. Chez les bons économistes – l’équivalent des bons auteurs – cela va être le tube de l’été. Et ils savent comment le susciter : n’ayant rien pour étayer l’hypothèse d’une subite avancée technologique propulsant la productivité, ils se rabattent sur la diminution du coût du travail.
Le coût du travail, encore une notion à définir, car celui-ci peut être calculé différemment, selon que l’on ajoute ou non aux salaires, primes de toutes natures … Lire la suite