Les risques systémiques ne sont pas propres à la finance

Les Bourses se sont un peu reprises, mais l’alerte a été donnée. Sans que cette fois-ci le système financier en soit à l’origine, en attendant la suite. On enregistre bien la chute du prix du pétrole ainsi que celle du trafic maritime dans le domaine économique, on scrute également un marché des ETF devenu un point très sensible, mais l’essentiel n’est pour l’instant pas là. La rupture des chaînes de valeur est le sujet de plus grande inquiétude.

UN COÛT DU CAPITAL PAS DANS NOS MOYENS, par François Leclerc

Billet invité.

L’affaire est entendue : le coût du travail doit être diminué afin de renouer avec la compétitivité. Sur son blog d’Alternatives économiques, Christian Chavagneux aboutit a une constatation qui vient déranger cette évidence : après étude des comptes des entreprises de l’indice CAC 40, le montant des dividendes distribués aux actionnaires a augmenté de 6 % en 2013, alors que leurs bénéfices ont chuté de 8 %. D’un montant de 39 milliards d’euros, ces dividendes représentent un peu plus de 80 % des bénéfices et expriment un coût faisant partie d’une sorte de domaine réservé : celui … Lire la suite

L'actualité de la crise : HARO SUR LE COÛT DU TRAVAIL ! VIVE LE CHOC D'OFFRE ! par François Leclerc

Billet invité

Une nouvelle notion fait florès, le coût du travail, dont on n’a pas fini d’entendre parler. Et si l’on en parle tant, c’est parce que bien évidemment il va falloir le diminuer. Pourquoi ? Parce qu’il faut améliorer la compétitivité des entreprises. Comment ? En diminuant les charges sociales (patronales) et en augmentant en contre-partie la CSG, par exemple.

Il s’agit donc d’un transfert de charge du travail au revenu (ou à la consommation, si la TVA est augmentée), qui paraît difficilement destiné à accroître la consommation intérieure, on s’en doute, mais à aider les entreprises à affronter … Lire la suite

L'actualité de la crise : LES "CHOCS D’OFFRE" DÉBARQUENT ! par François Leclerc

Billet invité

Si vous n’avez jamais entendu parler des chocs d’offre, il est temps de vous mettre à la page, car l’expression devrait faire fureur. Chez les bons économistes – l’équivalent des bons auteurs – cela va être le tube de l’été. Et ils savent comment le susciter : n’ayant rien pour étayer l’hypothèse d’une subite avancée technologique propulsant la productivité, ils se rabattent sur la diminution du coût du travail.

Le coût du travail, encore une notion à définir, car celui-ci peut être calculé différemment, selon que l’on ajoute ou non aux salaires, primes de toutes natures … Lire la suite