Une question avec pour enjeu beaucoup de centaines de milliards d’euros, de livres et de dollars

Manger son chapeau étant indigeste, rien d’étonnant à ce qu’il soit grignoté par petits bouts. Mais cela ne progresse pas sans mal. L’émission de corona-obligations reste bloquée au sein de la zone euro, bien que ce ne soit pas une panacée. Tandis qu’au Royaume-Uni un débat émerge à propos de l’étape d’après, la monétisation en grand des plans de sauvetage par la Banque d’Angleterre (BoE).

La cigale et la fourmi, nouvelle saison

Les pays européens sont désormais rangés en deux camps opposés, ceux qui appellent à l’émission de corona-obligations et ceux qui s’y refusent. L’argument massue de ces derniers était qu’il fallait être comme eux prévoyant et disposer de ce fait de réserves, ce qui nous rappelle une certaine fable. Tandis que ceux qui veulent aller de l’avant avancent des considérations morales et font valoir que si aucun pays n’est responsable du choc actuel, tous en subiront les conséquences.