Si les 750 milliards d’euros d’achats de titres obligataires publics et d’entreprises de la BCE peuvent dans l’immédiat éviter une réédition de la crise obligataire qui a déjà menacé la zone euro d’éclatement, ils ne sont qu’un pis-aller. Et les plans de soutien qui reposent en premier lieu sur du crédit, que ce soit aux entreprises ou aux États, ne vont pas non plus au cœur du sujet.
Quand tout marche sur la tête, tenez bon la rampe
« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » (Montaigne)
Surprise ! le risque climatique n’est pas pour tout le monde
L’esbroufe, ce mauvais pli qui ne s’efface pas
À la recherche du temps perdu
À ce train-là, récession et déflation pendent au bout du nez
La transition climatique, de la parole à l’acte
Il n’est plus question que de transition climatique, qui pourrait s’en plaindre ? La mobilisation semble générale, mais il va falloir passer de la parole à l’acte et même les observateurs les plus bienveillants s’interrogent.
L’hebdomadaire bien-pensant The Economist prend avec des pincettes les déclarations forcées du patron de BlackRock, Larry Fink, qui prétend « que nous sommes au bord d’une refonte fondamentale de la finance ». Le journal illustre ce que représentera son désinvestissement des actions et obligations des sociétés générant plus de 25% de leurs revenus à partir de la production de charbon : 0,1% du montant de … Lire la suite