Les politiciens démonétisés, un comble

Les négociations sur le climat de Madrid accouchant d’une souris, il n’est toujours pas répondu à l’urgence de la réduction des gaz à effet de serre. Et ce n’est pas le « Pacte vert pour l’Europe » de la Commission qui y changera quoique ce soit, frère siamois du plan d’investissement pour l’Europe, dit plan Juncker : tout dans les mots, fort peu dans les actes ! Ces politiques ne changeront jamais.

LES BANQUES MÈNENT PAR DEUX À ZÉRO, par François Leclerc

Billet invité.

Même épaulés par la BCE, Jean-Claude Juncker et la Commission auront tout essayé, mais en pure perte : l’Union bancaire va continuer de reposer sur deux de ses trois piliers. La garantie européenne des dépôts bancaires n’est pas pour demain, le ministère allemand des finances ayant hier fait savoir que « rien n’a changé » et que Berlin n’était pas prêt à engager des négociations tant qu’une « réduction sensible des risques » portés par les banques européennes n’était pas intervenue.

L'ÉTROITESSE DES MARGES DE MANŒUVRE, par François Leclerc

Billet invité.

La Commission et le nouveau président français sont désormais en mesure de mieux évaluer leurs marges de manœuvre vis-à-vis des autorités allemandes, le ministre espagnol Luis de Guindos venant de s’aligner sur les propositions de celles-ci. La Bundesbank a rejeté sans appel la proposition bruxelloise d’émission des European Safe Bonds – paquets de titres de dettes de plusieurs pays – car elle « pourrait être interprétée comme un pas vers des Eurobonds, c’est à dire un instrument de mutualisation de la dette ». La proposition française d’indexer l’allégement de la dette grecque à la croissance économique du pays … Lire la suite