Les polarisations se renforcent et alimentent le démantèlement

Dans la série « la crise politique européenne multiforme s’approfondit », c’est au tour de l’Espagne d’apporter sa contribution. En rejetant le compromis proposé par le Premier ministre socialiste qui cherche à obtenir leur vote pour son projet de budget, les indépendantistes catalans semblent avoir décidé de la chute de son gouvernement, sauf retournement. Car il n’y a pas d’adoption possible sans le vote de leurs élus.

L’IMBROGLIO OUTRE PYRÉNÉES, par François Leclerc

Billet invité.

L’imbroglio espagnol et catalan est dans l’attente d’une solution qui ne vient pas. Sur le papier, les indépendantistes disposent de la majorité au parlement catalan, avec 70 sièges sur 135, mais ils sont en peine de l’exercer. Trois députés, dont Oriol Junqueras de l’ERC, sont en prison et cinq autres, dont Carles Puigdemont, restent à Bruxelles pour ne pas être arrêtés en revenant en Espagne.

CATALOGNE, DES ÉLECTIONS POUR RIEN ! par François Leclerc

Billet invité.

Le dépouillement n’est pas terminé mais le résultat semble acquis en Catalogne, les indépendantistes conservant la majorité au parlement. La participation a été massive, de plus de 80%.

Du côté indépendantistes, la formation de gauche ERC, donnée pour arriver en premier, a finalement été remontée par celle de Carles Puigdemont. L’extrême gauche est en recul, mais ses députés restent comme précédemment la clé de la majorité.

Chez les unionistes, le Parti populaire de Mariano Rajoy est laminé au profit de Ciudadanos qui est le premier parti en nombre d’élus.