Les conditions de vie des réfugiés aux frontières ou à l’intérieur de l’Union européenne sont indignes et cela ne s’arrange pas. En Libye, dans les îles grecques et maintenant dans les Canaries, ils sont parqués dans des conditions sanitaires et d’hygiène désastreuses, exposés aux intempéries et au froid qui vient, ainsi qu’aux mauvais traitements à l’occasion.
Une fragilité déstabilisante qui se renforce
Ces réfugiés qui ne peuvent même pas demander l’asile
Immense irresponsabilité collective
Malgré l’hiver et une mer très rude, les réfugiés tentent toujours de fuir à tout prix une Libye en pleine guerre civile. Près de 500 d’entre eux ont été sauvés le week-end dernier par les équipes des ONG et attendent d’être débarqués, le temps qu’un accord lent à intervenir soit trouvé pour les répartir entre pays européens volontaires. Mais leur sort est privilégié par rapport à ceux qui restent en Libye ou qui ont disparu en mer, sans avoir la chance de rencontrer l’Ocean Viking ou l’Alan-Kurdi, les deux navires affrétés par des ONG qui croisent seuls au large des … Lire la suite