L’ACTE II DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité

Que pèse le destin de la Grèce oubliée dans son coin, quand Donald Trump joue l’éclatement de l’Europe en choisissant ses partenaires et en cajolant la Russie, et quand les négociateurs du Brexit effectuent les tours de chauffe d’une compétition qui s’annonce acharnée ? Les dirigeants européens, qui peinent à gérer leurs désaccords, pourront-ils longtemps conserver un front uni ? Ne préféreront-ils pas faire passer en premier la défense de leurs intérêts particuliers ? Sous ces effets conjugués, nous abordons l’acte II du démantèlement de l’Europe.

LES BANQUES CENTRALES JOUENT PERSO, par François Leclerc

Billet invité.

La BCE s’est découvert une nouvelle mission, une de plus. Elle cherche à corriger les effets négatifs de sa politique intensive d’achats d’actifs, car celle-ci contribue à aggraver le déficit en collatéral qui s’était déjà instauré en raison de sa demande accrue. Un sujet qui régulièrement réapparait timidement dans l’actualité, sur lequel la discrétion est de mise car touchant à un domaine essentiel du fonctionnement du système financier : la garantie des transactions sur le marché du REPO, là où les banques vont se financer à court terme.

La régulation financière bloquée de tous côtés, par François Leclerc

Billet invité.

L’actualité financière européenne est reléguée au second plan et c’est bien dommage. Elle illustre pourtant les obstacles rencontrés par les régulateurs des banques qui s’efforcent dans la peine de terminer leur ouvrage. Simultanément, l’enterrement de la taxe sur les transactions financières se poursuit lentement mais sûrement, la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe se décide à rejeter finalement les recours pendants contre le programme OMT d’achat de titres de la BCE, et l’adoption de la garantie européenne des dépôts bancaires est une fois de plus renvoyé à plus tard.