LES BANQUES EUROPÉENNES, DEUXIÈME SAISON, par François Leclerc

Billet invité.

De timides pronostics se hasardent à annoncer que l’Union bancaire, qui continue de marcher sur deux pattes, pourrait être enfin dotée de son troisième pilier au cours du premier semestre. On en doute un peu en raison du grand flou régnant, car cela supposerait la levée du véto allemand qui fait obstacle à la constitution du fonds européen de garantie des dépôts bancaires qui le constitue. Et il n’en existe aucun signe annonciateur.

L’INDÉPENDANCE DE LA BCE CONTESTÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Des voix et non des moindres s’élèvent au Parlement européen pour contester la politique de la BCE, piétinant le mythe de son indépendance. Mais c’est pour défendre une mauvaise cause, en s’opposant au projet de nouveau traitement des prêts non performants (NPL) inscrits au bilan des banques européennes. Antonio Tajani, son président, a fait part de sa préoccupation à ce sujet, et une jacquerie s’est depuis engagée.

Avant-première : LES NÉGOCIATIONS EUROPÉENNES REPARTENT, par François Leclerc

Billet invité.

L’avenir auquel l’Europe peut prétendre n’attend pas la tenue des élections allemandes et les propositions françaises pour être l’objet d’intenses et discrètes négociations. À une condition : ne pas franchir une ligne rouge en touchant aux traités et aux dispositions régissant les déficits publics. Ce qui par avance limite singulièrement la portée des négociations ardues qui s’annoncent.

DRAGHI TOUJOURS À LA MANŒUVRE ! par François Leclerc

Billet invité.

Une semaine sans surprise, ou presque ! Alors qu’Emmanuel Macron se produisait dans un spectacle façon son et lumière à Athènes, traduisant faute de mieux son ode à la démocratie par la proposition de listes transfrontalières aux élections européennes, les pourparlers du Brexit continuaient de piétiner, et Michel Barnier, le négociateur de l’Union, tentait vainement de les accélérer avec la seule arme à sa disposition, l’accroissement de la fréquence des rencontres !

LE DÉMANTÈLEMENT SOURNOIS DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Les promesses présidentielles américaines enlisées, les investisseurs ont changé leur fusil d’épaule et reviennent en Europe. Car tout est relatif dans un monde où il faut sans cesse trouver un point de chute à des capitaux dont le volume continue de croître ! À croire que ce n’est pas la fameuse diminution du taux de profit décelée par Marx qui étrangle le capitalisme, mais la noyade dans un trop plein de liquidités qui le menace !