L’offensive de Donald Trump a pour le moins pris les autorités européennes au dépourvu, et elles recherchent comment y répliquer après avoir cru pouvoir négocier à l’amiable. Mesurant tardivement leur étroite marge de manœuvre ainsi que leur dépendance, ne pouvant exclure l’hypothèse calamiteuse de sa réélection, les plus lucides entrevoient une seule issue, celle de l’émancipation vis-à-vis des États-Unis. Et ils considèrent que celle-ci doit intervenir sur les trois terrains juridique, militaire et financier.
Gros et petits tracas d’une inflation insaisissable
Réformes européennes : il n’y a pas de quoi fouetter un chat !
L’Italie à l’épreuve des combinaisons romaines
Avoir de l’argent à ne pas savoir qu’en faire…
La Grèce victime de l’acharnement thérapeutique
La problématique mutation de la Banque centrale européenne
L’Union européenne et la zone euro peuvent-elles prétendre à la viabilité si la BCE n’y apporte pas sa contribution dans le futur, dans la continuité de ce qu’elle a engagé et éprouvé ?
L’attention est aujourd’hui focalisée sur le rythme et les étapes de la diminution de ses achats obligataires et l’accroissement de son taux directeur, mais une autre question est ignorée : la BCE doit-elle ou non arrêter totalement ses mesures non conventionnelles ? doit-elle réduire la taille de son bilan – qui a atteint 4.371 milliards d’euros en novembre dernier, devançant la Fed – à ce qu’il était … Lire la suite