Tandis que les banques européennes sont bichonnées par la BCE et les régulateurs tout en s’efforçant à la concentration pour se protéger et tenir leur rang au plan international, leurs consœurs nord-américaines affichent des résultats pharamineux. Elles traversent la crise sans dommages, comment cela est-il possible ?
Des vessies pour des lanternes, faute de mieux
Il est des fois urgent d’attendre, faute de mieux
Premières découvertes sur le monde d’après
Vu l’ampleur de l’endettement des entreprises, de ses dégâts à venir ainsi que de ses conséquences bancaires, les établissements de crédit ont des soucis à se faire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, des dizaines de milliards d’euros sont alignés et il va falloir les rembourser. Devant l’accroissement du « coût du risque », les banques vont devoir renforcer les provisions qu’elles ont passées cette année. Celles-ci ont été limitées avec l’accord des autorités de régulation, incitant une fois encore à soupçonner qu’elles camouflent de grosses miettes sous le tapis. Mais les temps changent, la BCE va appeler à mieux faire le … Lire la suite
La stratégie de la fuite en avant par défaut
LES BANQUES EUROPÉENNES, DEUXIÈME SAISON, par François Leclerc
L'actualité de la crise: elles se rappellent à notre bon souvenir…, par François Leclerc
Billet invité.
ELLES SE RAPPELLENT A NOTRE BON SOUVENIR…
Est-il bien raisonnable de revenir sur la situation des banques européennes, à nouveau dans l’actualité, comme si la cause de leur malfaisance persistante n’était pas entendue ?
C’est encore une fois par le Comité de Bâle, chargé d’établir les nouvelles normes prudentielles de capitalisation des établissements bancaires, que le malheur arrive en quelque sorte. Il est réuni ce mardi, afin que tout soit prêt pour adoption par le G20 de novembre de Séoul, dont la préparation bat son plein. Pour faire simple, il pourrait être exigé un ratio de solvabilité de … Lire la suite