Réputées immunisées à tort, les banques françaises donnent des signes de faiblesse, bien qu’elles soient l’objet des meilleurs attentions du gouvernement et de la Banque de France. Elles sont attaquées sur deux fronts à la fois, leurs activités de marché et celles de crédit.
Le tour des banques européennes ne saurait tarder
Un malheur n’arrive jamais seul. La Société Générale, confrontée à des « rumeurs de marché » insistantes, a tenté de couper court en devançant la date de publication de ses résultats trimestriels. Elle a dû reconnaitre ses grosses pertes dans la banque d’investissement, et ne va pas pouvoir en rester là en ce qui concerne ses provisions pour défauts de crédits. Le temps de la splendeur est révolu, la Société Générale enregistre la chute de sa valorisation boursière et entraine BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Natixis dans son sillage, sans même attendre la publication de leurs résultats demain et … Lire la suite