Lèveront-ils un jour le nez hors de leur bréviaire ? Le gouvernement italien vient de lancer un débat sur le traitement de la dette Covid-19 mais il lui a été immédiatement rétorqué qu’une dette d’État doit être remboursée, comme un prêt aux particuliers a-t-il été démagogiquement déclaré, tandis que Bruno Le Maire ressortait les vieilles recettes.

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Gouvernement : le rayon bricolage reste ouvert
Assuré comme à l’accoutumé, Bruno Le Maire a annoncé un nouveau différé d’un an sur le remboursement des prêts garantis par l’État, le repoussant à 2022 alors que les premiers remboursements sont attendus en mars prochain. En sous-main, l’optimisme ne règne pas dans les sphères gouvernementales
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Malaise dans la civilisation
Il est frappant de constater que les tentatives de sortir avec des solutions hétérodoxes du piège de l’endettement qui se referme sont rejetées par certains sans qu’ils ne daignent énoncer d’alternative. L’émission de dette perpétuelle est particulièrement ciblée, sans doute parce qu’elle n’imposerait pas de remises en question majeures et que la formule a déjà été employée au sortir de la seconde guerre mondiale.
Il va falloir tenir parole
Réputées immunisées à tort, les banques françaises donnent des signes de faiblesse, bien qu’elles soient l’objet des meilleurs attentions du gouvernement et de la Banque de France. Elles sont attaquées sur deux fronts à la fois, leurs activités de marché et celles de crédit.
Le chagrin pour les uns, la pitié pour les autres
Les occasions de se sentir révolté sans pouvoir l’exprimer ne manquent pas. Au plus près de nous, nous ressentons douloureusement le sort des pensionnaires de maisons de retraite qui n’ont jamais autant mérité qu’aujourd’hui leur nom de mouroir. Ou bien celui des plus démunis, sans toit ni emploi, qui comprennent qu’ils ont encore moins qu’avant un avenir et connaissent même la faim. Ou encore celui des réfugiés condamnés à nos portes à une dangereuse promiscuité sans pouvoir s’en échapper.
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Ils ont arrêté le progrès
Les épargnants français « fuient vers la sécurité », lit-on dans la presse qui suggère une sainte frousse. Les chiffres sont là, d’après Les Échos : l’épargne dite sécurisée a atteint 3.300 milliards d’euros, et son montant progresse très rapidement, de 530 milliards d’euros en quatre ans.
À la recherche d’actifs sur qui on peut compter
Au train où vont les choses, à la lumière du surplace effectué lors de la COP de Madrid, le système financier va être soumis à rude épreuve. C’est ce que Nicolas Hulot a dernièrement souligné devant un aréopage invité par la Banque de France en dévoilant que le changement climatique était le nouveau nom de la déstabilisation financière après celui des subprimes. Un rapprochement qui mérite que l’on s’y attarde.
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Les envahisseurs zombies
Désormais, il ne peut plus être reproché aux commentateurs financiers d’être inattentifs aux comportements inhabituels des marchés. Ils ne veulent pas prendre le risque de ne pas voir venir une nouvelle crise aiguë. Chat échaudé craint l’eau froide. Alors, vu leur multiplication, les alertes ne manquent pas, on ne sait jamais car on ne sait plus.
De moins en moins rond
La pratique des taux obligataires négatifs s’est déjà installée, qui revient à faire payer les investisseurs qui prêtent de l’argent aux États et même à de grandes entreprises. Auparavant, les banques centrales avaient innové en distribuant avec prodigalité des liquidités quasi-gratuites. Mais voilà encore du nouveau !
La BCE du haut de son piédestal
De toutes les successions qui s’annoncent, celle de Mario Draghi à la présidence de la BCE, dans un an encore, est celle dont il est attendu la plus grande portée. Montée sur un piédestal, il est espéré qu’elle n’en descendra pas.