À la recherche d’actifs sur qui on peut compter

Au train où vont les choses, à la lumière du surplace effectué lors de la COP de Madrid, le système financier va être soumis à rude épreuve. C’est ce que Nicolas Hulot a dernièrement souligné devant un aréopage invité par la Banque de France en dévoilant que le changement climatique était le nouveau nom de la déstabilisation financière après celui des subprimes. Un rapprochement qui mérite que l’on s’y attarde.

Ces pauvres banques

Après avoir durement ferraillé ces deux dernières années avec les autorités régulatrices, les grandes banques européennes entendent désormais poursuivre leur combat auprès des autorités politiques – ayant quelques raisons de croire qu’elles seront mieux entendues – afin de faire obstacle à l’application telles quelles des nouvelles obligations de renforcement de leurs fonds propres. Elles sont prévues pour intervenir pleinement en 2027, soit vingt ans après le démarrage de la crise financière !

LES BANQUES EUROPÉENNES VUES DES ÉTATS-UNIS, par François Leclerc

Billet invité.

Les banques européennes font à nouveau parler d’elles, et ce n’est pas fini. Le pansement apposé in extremis sur la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS) ne clôt pas le sujet, il l’ouvre. Les banques laissées hors du périmètre adopté pour le test de résistance mené par l’Autorité des banques européenne (ABE) sont dans un piteux état, en particulier les établissements chypriotes, grecs et portugais, ainsi que certaines banques régionales allemandes. Mais ce n’est rien à côté de ce que l’on pressent.