L’issue « constitutionnelle » dont se réclamait l’armée depuis la crise ouverte par la candidature avortée d’Abdelaziz Bouteflika a encore perdu du peu de sa substance avec la fin du mandat de 90 jours de la présidence intérimaire. Depuis le 9 juillet, Abdelkader Bensalah est néanmoins resté en fonction en dépit du vide constitutionnel sur lequel il repose, comme si de rien n’était, montrant que cette voie n’est qu’un habillage.
L’armée algérienne souple comme un verre de lampe
L’enjeu algérien dépasse les frontières du pays
Pacifisme, ténacité et cohésion
Une sortie de crise et de transition démocratique floue
Du nouveau à Alger
En Algérie le système joue l’usure du mouvement
L’armée algérienne sommée d’être responsable
L’armée marque le pas
Le temps des rêves est terminé
Forte de tout son poids dans la société algérienne, l’armée va garder un pouvoir qu’elle a toujours conservé entre ses mains depuis l’indépendance et démontrer que rien ne peut se faire sans elle, Mais dans quelles conditions va-t-elle y parvenir ? Au nom du respect de la constitution, et afin de couper court à tout autre processus dont l’armée risquerait de ne pas conserver le contrôle, le chef d’État-major a choisi de confier l’intérim de la présidence au président du Sénat, le premier des « trois B » que sont Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaiz et Noureddine Bedoui, dont le départ … Lire la suite