Devenu l’homme fort du système, Ahmed Saïd Salah avance masqué. Des plans sont prêtés au chef d’état-major de l’armée, mais il se pourrait tout aussi bien qu’il improvise depuis des semaines. Après tout, la situation est totalement inédite et rien dans son expérience si particulière du pouvoir ne l’a préparé à y faire face.
L’armée marque le pas
Les forces de l’ordre entrent en scène
Le temps des rêves est terminé
Forte de tout son poids dans la société algérienne, l’armée va garder un pouvoir qu’elle a toujours conservé entre ses mains depuis l’indépendance et démontrer que rien ne peut se faire sans elle, Mais dans quelles conditions va-t-elle y parvenir ? Au nom du respect de la constitution, et afin de couper court à tout autre processus dont l’armée risquerait de ne pas conserver le contrôle, le chef d’État-major a choisi de confier l’intérim de la présidence au président du Sénat, le premier des « trois B » que sont Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaiz et Noureddine Bedoui, dont le départ … Lire la suite