La Grèce sort épuisée ce mois d’août de neuf ans de « programmes d’aide ». Mais ses créanciers n’ont pas pu s’empêcher de célébrer l’évènement, soucieux de tourner cette page qui n’est pas spécialement à leur gloire mais satisfaits d’avoir imposé leur autorité, se substituant aux marchés dans le rôle du croquemitaine pour préserver leurs intérêts bancaires.
Un mystère bancaire savamment entretenu
La volatilité du marché de la dette italienne
La relance, cette grande absente
Selon Eurostat et la BCE, les prévisions de croissance se réduisent en Europe, et c’est particulièrement valable pour l’Italie, l’Espagne et la France. La Commission prévoit une hausse du PIB de 1,8% pour la zone euro, qu’elle avait initialement fixé à 2,3%. Circonstance aggravante, la montée de l’inflation – qui doit beaucoup à celle du pétrole – va davantage rogner le pouvoir d’achat. Un plan de relance serait nécessaire, mais il brille par son absence faute de financement disponible. À l’optimisme un peu forcé qui prévalait a succédé une discrète inquiétude, comme si l’effet du rattrapage enregistré s’épuisait et qu’il … Lire la suite
