Fuite en avant ou politique de l’autruche ?

Les analystes financiers ne sont décidément pas au bout de leur peine. « L’indice de la peur » qui mesure la volatilité sur les marchés financiers – le VIX – leur a déjà donné du fil à retorde cette année. Son interprétation classique veut qu’une trop grande fébrilité de sa part soit annonciatrice d’un gros pépin, et c’est au contraire le calme plat sur les marchés dont il témoignait qui devenait à leurs yeux suspect.

La connexion turque de l’Allemagne

La livre turque continue de plonger et Moody’s a dégradé vingt banques et institutions financières en raison de leur dépendance aux financements en devises étrangères. Circonstance aggravante, la détérioration de l’économie turque « alimente l’inflation et compromet la croissance ». Le cabinet de conseil Capital Economics prévoit que le pays va basculer dans la récession. L’inflation, qui est déjà de 16%, devrait continuer à monter selon Berat Albayrak, le ministre des finances turc.

La démonstration de Nicolas Hulot

La démission surprise de Nicolas Hulot a déclenché une avalanche de commentaires, dont peu ont à voir avec ce qui semble avoir été son déclencheur, la présence des lobbies au plus haut niveau de l’État. « Qui a le pouvoir  ? qui gouverne ? » s’est pourtant interrogé le ministre, considérant qu’il s’agit là « d’un problème de démocratie » après en avoir fait la dure expérience à ses dépens.

La dynamique italienne est-elle encore enrayable ?

La Commission tentant de calmer le jeu avec le gouvernement italien, engager le fer avant la tenue des élections européennes entre le 23 et le 26 mai prochains n’étant pas concevable, que peut-il se passer d’ici là ? On peut être certes assuré que Matteo Salvini ne va pas cesser d’alimenter les tensions avec elle en multipliant les prétextes afin de poursuivre une conquête de l’opinion nationale bien engagée.