L’Espagne a trouvé son extrême-droite

Avec les résultats des élections régionales andalouses, l’Espagne est à nouveau atteinte par la crise politique qui secoue toute l’Europe, sous le double effet de la chute du PSOE et du score inattendu par les sondages de Vox, la formation d’extrême-droite qui accède à un parlement régional. Depuis la mort de Franco en 1975, c’est une première. La gauche ayant perdu la majorité, une formule va devoir être trouvée pour diriger la région la plus peuplée d’Espagne, mais pas la plus riche, restée depuis 1992 aux mains du PSOE seul ou en coalition.

Les mégabanques se croient tout permis

L’affaire est devenue d’une si grande banalité que l’on en hésite à en parler. La Deutsche Bank, hier mégabanque reconnue, est à nouveau rattrapée pour avoir commis des malversations grand format, qui sont après tout à son échelle. À se demander si elle ne les a pas toutes commises en trempant dans toutes les combines. Ou, pour extrapoler mais si peu, s’il n’est pas dans la nature des banques d’être déviantes, possédées par le démon de l’argent. On connait de grands industriels internationaux, aux revenus dépassant l’entendement, qui tentent encore de les accroître en échappant à l’impôt…

TRUMP COMIQUE TROUPIER

« Mon instinct m’en dit plus parfois que ce que le cerveau de quiconque pourrait me dire » vient en toute modestie de tweeter Donald Trump. À qui faisait-il référence en arguant de son écrasante supériorité ? À Jerome Powell, le président de la Fed qu’il a lui-même nommé, précisant que « jusque-là, je ne suis pas, ne serait-ce même qu’un peu, satisfait de ma nomination… »

Donnant le sentiment de confondre ses responsabilités de président et de business man, Donald Trump assène « je fais des affaires, et je ne vais pas être incommodé par la Fed » À … Lire la suite

Juncker homme de la dernière chance

Comment assumer politiquement la sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni et de l’Italie ? Il n’y avait guère de doute que la question était dans les esprits samedi dernier, à voir la mine des participants au sommet qui avalisait l’accord de départ de la première et les laissait dans l’expectative de la seconde. Quoi qu’il en soit de la conception de l’Europe, de ses défauts et de ses manquements, le rêve d’une génération est déjà durement atteint et cela rejaillit sur tous. Et si l’Italie y jouait en même temps sa partie, il virerait au cauchemar. Alors, pour cette fois, … Lire la suite

À se cogner la tête contre les murs

Comment la Commission et la coalition italienne vont elles se sortir de leur face à face ? Elles voudraient éviter un affrontement et la sagesse leur commande de négocier un compromis introuvable, car comment respecter et bafouer les règles tout à la fois ? Et ceux qui souhaitent voir les marchés faire le travail, mais sans aller jusqu’à renverser la table, craignent un dérapage conduisant à une nouvelle crise européenne aiguë. Une nouvelle fois, le système bancaire serait l’instrument de sa propagation.