Le très gros pari injouable de la dette

Cela ne s’arrête jamais ! Un jour le niveau atteint par la dette étudiante aux États-Unis fait souci (un classique), un autre le laxisme de la distribution du crédit immobilier est relevé en France, un autre encore l’explosion un peu partout de l’endettement des entreprises est soulignée. Il y aurait donc partout anguille sous roche et pour un peu la dette publique serait oubliée… Au point où nous en sommes, le chiffrage de la dette, qui met en valeur sa constante progression, ne distingue d’ailleurs pas la dette publique de la privée.

Les comptables, avec nous

Les règles comptables ne sont pas faites pour les chiens ! Les exemples ne manquent pas qui montrent à quel point elles sont imprégnées idéologiquement, on se doute par quel bord. Devant la détérioration de leur rendement en raison de la baisse des taux des obligations dont ils font leur miel, les assureurs-vie français en réclamaient une révision. Aux dernières nouvelles, le ministère des Finances va accéder à leur demande.

À la recherche d’actifs sur qui on peut compter

Au train où vont les choses, à la lumière du surplace effectué lors de la COP de Madrid, le système financier va être soumis à rude épreuve. C’est ce que Nicolas Hulot a dernièrement souligné devant un aréopage invité par la Banque de France en dévoilant que le changement climatique était le nouveau nom de la déstabilisation financière après celui des subprimes. Un rapprochement qui mérite que l’on s’y attarde.

L’État grand protecteur des banques

Quand ils veulent, ils peuvent ! En Europe, les banques devraient être en cas de besoin renflouées par les actionnaires et les déposants les plus fortunés selon le principe du « bail-in » (sauvetage de l’intérieur), et non du « bail-out » (par les contribuables), mais il y a de bonnes raisons d’y déroger. Dans plusieurs pays, ces derniers continuent d’être mis à contribution par les gouvernements.

Alerte la planète brûle ! par Hervey

En Californie c’est chaque année que les incendies ravages des milliers d’hectares et détruisent des milliers de maisons (62000 hectares et 13500 maisons en 2018. 180000 personnes évacuées en 2019 et état d’urgence déclaré). 
Causes majeures : mauvais entretient des réseaux électriques + hubris. 
Conséquences : aggrave le réchauffement climatique.

Au Canada en 2016 un énorme incendie frappe la ville de Fort Mac Murray dans la province d’Alberta. 100000 personnes déplacées. Reprise des feux en 2019.
Cause majeure : hubris. 
Conséquences : aggrave le réchauffement climatique.

Au Brésil la forêt amazonienne part en fumée sur d’immenses étendues. Au dire de … Lire la suite

À l’impossible tout le monde est tenu

À Madrid, la COP25 s’est terminée sans gloire, sans nouvel engagement de réduction des émissions de CO2 et sans clarification des mécanismes du marché du carbone. Un mauvais signal est donné, car lors de l’édition de Glasgow, l’année prochaine, ces nouveaux engagements devraient pourtant intervenir pour garantir un réchauffement inférieur à 2 degrés et si possible à 1,5 degré, comme le stipule l’Accord de Paris.