La vente à découvert, on va voir ce que l’on ne va pas voir

Interdire la vente à découvert, vous n’y pensez pas ! La pratique instituée qui consiste à parier sur la baisse du cours d’une action, quitte à mettre la chance de son côté en lançant des rumeurs, est par trop lucrative. Elle occupe dans le monde financier une place insoupçonnée, car elle fait des heureux des deux côtés, de celui des emprunteurs de titres comme de celui des prêteurs qui n’y rechignent pas afin d’arrondir leurs fins de mois. Mais il ne faudrait pas tomber dans l’excès !

Encore une théorie qui ne tient pas la route

Il n’en était pas moins attendu de lui ! Dans son rôle de gardien de la doctrine, Jens Weidmann a annoncé qu’il serait « très critique » si la BCE favorisait les titres verts dans sa politique d’achats obligataires. Ce serait selon lui pratiquer un mélange des genres entre ce qui relève de l’action gouvernementale et ce qui est du ressort des banques centrales. « De telles décisions ne devraient pas être prises par les banques centrales, car elles n’ont pas de légitimité démocratique », assène-t-il définitif. Pour la légitimité, on ne lui fait pas dire ! Dans la même … Lire la suite

Pénurie de peinture verte en vue

Le Vert est mis à toutes les sauces. Cela n’a pas manqué à l’occasion de l’opération parisienne du « Climate finance day » du 29 novembre, mais le ministre Bruno Le Maire avait pris les devants : la lutte contre le réchauffement climatique est un thème porteur. On ne pourrait se plaindre d’une telle sollicitude si elle était suivie d’effet, mais le doute comme d’habitude s’insinue. La distribution du label Vert s’apparente trop à une opération de marketing politique, le « greenwashing », ce blanchiment version écologie, est arrivé !