Les envies rentrées du monde bancaire

Manger ou être mangées, tel est le dilemme devant lequel, à les entendre, les grandes banques européennes seraient placées. Certes, elles ne font pas le poids devant les mastodontes américains qui font la loi sur les marchés, ni en terme de capitalisation boursière, ni de retour sur capitaux propres (ROE). Mais la concentration qu’elles voient comme recours en ces temps de vache maigre question rendement rencontre de gros obstacles. Question vocabulaire, elles préfèrent d’ailleurs parler de « consolidation » pour ne pas rebuter.

Gueule de bois à Tokyo pour samba à Beyrouth

Les japs y connaissaient pas Raoul ! Y pensaient qu’ c’était un cave qu’allait s’mettre à table à la première torgnole. Mais l’gars c’est un cador, une épée ! Il enquille les milliards en biffetons à son p’tit-déj comme mamie les biscottes, l’a des baraques sur tous les continents à faire passer l’Élysée pour l’étable du p’tit Jésus ! Alors la Justice, y t’l’a dispersé aux quat’coins d’l’archipel, façon puzzle ! Et l’gros c** d’Procureur l‘a appris qu’les PDG honnêtes c’est comme les poissons volants, ça constitue pas la majorité du genre. Le gonz, depuis Montauban qu’on l’a entendu pleurer … Lire la suite

La poutre dans l’œil du système financier

Si une récession devait intervenir, 40% de la dette des entreprises situées dans les huit premières puissances économiques mondiales deviendrait insolvable a prévenu le FMI. En pure perte. Durant la décennie écoulée, les émissions obligataires des entreprises se sont chaque année accrues de 1.000 milliards de dollars, selon l’organisation professionnelle SIFMA (Securities Industry and Financial Markets Association). Les plus grandes entreprises américaines, inscrites à l’indice S&P 500, y ont contribué pour 70%.

Pour qui le Père Noël est-il passé ?

Afin de renforcer leurs fonds propres, les banques européennes sont en train de s’endetter pour plus de 100 milliards d’euros. Vous avez bien lu, c’est un des miracles de la finance qui n’est pas à la portée du premier venu ! C’est le fruit du grand retour, depuis un an, des obligations subordonnées, qualifiées pour tout éclaircir de « Senior Non-Preferred Notes » (SNP) dans la hiérarchie de l’endettement bancaire.