Billet invité
Elles sont celles par qui le malheur arrive. Les banques centrales, qui n’y sont pas habituées, se voient confier ce rôle ! C’est en tout cas ce que l’on pourrait croire, une fois enregistrées les réactions des marchés aux décisions considérées comme à la fois décevantes et alarmantes prises simultanément par la BCE, la Banque d’Angleterre et la Banque populaire de Chine. La seule idée qu’elles puissent s’être concertées leur a fait penser que la situation économique empirait. Rien dans les commentaires apportés ensuite par Mario Draghi, le président de la BCE, ne les a détrompés.