Billet invité.
Le fait de sortir d’un plan de sauvetage vaudrait-il satisfecit d’une politique en déroute ou représentera-t-il simplement un soulagement très relatif pour ceux qui en subissent les effets ? Même la seconde de ces hypothèses est hasardeuse. Après l’Irlande, l’Espagne, la Grèce et le Portugal vont chacun tenter de tourner une terrible page. Mais au-delà du symbole, rien ne va changer et le retour sur le marché n’aura rien de la rentrée triomphale annoncée.
Les banques espagnoles auront absorbé 41,3 milliards d’euros d’aide du Mécanisme européen de stabilité (MES), via l’État espagnol dont la dette aura gonflé d’autant, … Lire la suite