LA CRISE GRECQUE HORS CONTRÔLE, par François Leclerc

Billet invité.

Le résultat du référendum de dimanche polarise l’attention et cela masque la suite de la crise grecque. Un nouveau sondage donne une légère avance au « oui », mais celle-ci se situe dans la marge d’erreur, apportant comme information que les résultats sont tangents. Les scénarios pour les lendemains commencent à circuler mais s’en tiennent à ce qui est finalement anecdotique. Car quel que soit le résultat du référendum, la situation ne sera politiquement et financièrement pas sous contrôle et tous les efforts vont consister à tenter de le masquer.

LA MACHINE INFERNALE DE LA DETTE GRECQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Le FMI vient de jeter un gros pavé dans la mare en rendant public un « avant-projet d’analyse de la viabilité de la dette » de la Grèce daté du 26 juin dernier. De ce document de 23 pages très denses, il ressort que le 3ème plan de sauvetage de la Grèce devrait être d’un montant de 52 milliards d’euros pour couvrir ses besoins de financement jusqu’à la fin décembre 2018. Mais cela ne tient pas compte de l’annulation des 16 milliards d’euros qui est intervenue suite à l’absence d’accord entre les créanciers et le gouvernement grec, … Lire la suite

FUITE EN AVANT DES CRÉANCIERS, par François Leclerc

Billet invité.

Faudra-t-il attendre de nouvelles fuites en provenance des écoutes de la NSA pour savoir ce que se sont dit ce matin par téléphone Angela Merkel et François Hollande ? Les détails d’une conversation de cette dernière avec l’un de ses conseillers, datant de 2011, ont en effet été dévoilés par Wikileaks… Quoi qu’il en soit, François Hollande a ensuite dû publiquement reconnaitre en mangeant son chapeau que « si c’est le oui, la négociation peut très facilement s’engager, si c’est le non, on entre dans une forme d’inconnu ».

Europe – LE VER EST DANS LE FRUIT, par François Leclerc

Billet invité.

Les dés sont jetés, l’Eurogroupe a remis toute nouvelle négociation aux lendemains du référendum de dimanche prochain, et François Hollande en est pour une mise en demeure sans effet immédiat. Le « non » tient la corde dans les sondages, mais même un retour du « oui » ne changera pas la donne. Ce n’est plus le sort de la Grèce qui est en question, mais celui de l’Europe. Les gouvernements allemand et français ont divergé publiquement, François Hollande ne pouvant plus biaiser.

UNE NOUVELLE DONNE EST POSSIBLE, par François Leclerc

Billet invité.

En revenant à quelques modifications près sur son refus de la dernière proposition des créanciers, Syriza plie mais ne rompt pas, faisant preuve de plus de responsabilité que ses adversaires : la victoire du « non » qui se profile risquerait de déboucher sur une dangereuse aventure, a-t-il été craint à Athènes devant l’intransigeance allemande. L’adoption du nouveau plan de deux ans demandé hier donnera du temps, un compromis qui de ce point de vue convient également aux créanciers dont cela a toujours été l’objectif.

EN ATTENDANT LE PROCHAIN ! par François Leclerc

Billet invité.

Selon un sondage effectué hier, le « non » l’emporterait au référendum de dimanche prochain, à condition qu’il ne soit pas suspendu, bien qu’il soit en recul par rapport à lundi, avant que les limitations de retraits des banques aient été annoncées. Les chiffres actuels sont les suivants (entre parenthèses figurent ceux du précédent sondage) : « non » 46% (57%), « oui » 37% (30%), indécis 17% (13%). Il en ressort que rien n’est joué et que le pari d’Angela Merkel d’une victoire du « oui » et d’une reprise des négociations sur cette base est loin … Lire la suite

TROISIÈME COUP DE THÉÂTRE ! par François Leclerc

Billet invité.

Le plan de sauvetage de la Grèce a expiré, et avec lui ce qui y était attaché. Mais la réunion de l’Eurogroupe, suspendue, va reprendre demain matin. Des informations non confirmées en provenance d’Athènes font état d’une suspension du référendum de dimanche par le gouvernement, si les négociations reprennent. D’autres rumeurs annoncent qu’il appellerait à voter « oui » si le prêt précédemment demandé au Mécanisme européen de stabilité était accordé. Une lettre d’Alexis Tsipras est attendue à Bruxelles. Un report du versement au FMI a enfin été demandé auprès de celui-ci, en application d’une disposition de sa … Lire la suite

DEUXIÈME COUP DE THÉÂTRE ! par François Leclerc

Billet invité.

Afin de ne pas être en reste et être celui qui dit non, Alexis Tsipras demande non plus une extension du plan de sauvetage mais un troisième plan de deux ans assorti de la couverture complète de besoins financiers de la Grèce et d’un reprofilage et d’une restructuration de la dette (un aménagement et une réduction) Il s’agirait d’obtenir un financement de 29 milliards d’euros et une restructuration des prêts consentis par le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Une extension du plan actuel est requise le temps de mettre en place le troisième. Une téléconférence de l’Eurogroupe … Lire la suite

COUP DE THÉÂTRE POUR LA GALERIE, par François Leclerc

Billet invité.

L’amitié de Jean-Claude Juncker s’apparenterait-elle à un baiser qui tue ? Il n’a cessé de manifester son amitié aux Grecs et a joué lundi le grand air de la trahison, mais il n’en reste pas moins l’ancien premier ministre luxembourgeois qui a prétendu ignorer que son pays était un paradis fiscal. Se retrouvant président de la commission alors que son pays a été l’un des membres fondateurs de l’Union européenne, la boucle est bouclée.