LE PRIX QUE LES CRÉANCIERS VONT DEVOIR PAYER, par François Leclerc

Billet invité.

Un sommet de dix-sept heures aura été nécessaire pour parvenir à un accord dont les détails ne sont pas encore connus, au terme duquel… des négociations vont pouvoir s’ouvrir entre la Grèce et ses créanciers. Pied à pied, le pistolet sur la tempe, Alexis Tsipras a cherché à assouplir un cadre qui ne lui laissait comme choix que de se soumettre ou se démettre. Arrivé au sommet de dimanche soir en annonçant « être prêt à un honnête compromis », il s’est trouvé placé devant l’exigence d’une reddition sans conditions. « L’Europe prend sa revanche sur Tsipras » … Lire la suite

LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ… par François Leclerc

Billet invité.

Olivier Blanchard, l’économiste en chef du FMI, est sur le départ et, ce qui lui donne l’opportunité de livrer sur son blog « quelques réflexions » pas tout à fait anodines. Il apporte ses réponses à quatre questions dérangeantes sur la Grèce, qu’il n’esquive pas : le premier programme de 2010 n’aurait fait qu’alourdir la dette, le financement accordé aurait servi à rembourser les banques étrangères, les réformes exigées auraient produit une dépression économique, et les créanciers persévèreraient dans l’erreur. Nous voilà loin des histoires pour enfants abondamment reproduites dans les médias.

La GRÈCE PION D'UNE BATAILLE EUROPÉENNE, par François Leclerc

Billet invité.

Les nouvelles propositions du gouvernement grec, proches de celles qui ont été rejetées dimanche dernier, témoignent de sa volonté de trouver un compromis pour rester dans l’euro. Mais « rien n’est encore fait, mais tout doit être fait », comme a dit François Hollande qui pousse à la roue. Deux examens de passage aux résultats incertains vont avoir lieu aujourd’hui, au Parlement grec puis à l’Eurogroupe. Christine Lagarde, Jean-Claude Juncker, Mario Draghi et Jeroen Dijsselbloem vont se concerter en début d’après-midi par téléphone.

VEILLÉE D’ARMES, par François Leclerc

Billet invité.

Une nouvelle prise de position favorable au gouvernement grec est apparue hier, là où on ne l’attendait pas. Mariano Rajoy, le premier ministre espagnol, a déclaré en conférence de presse : « la musique est différente, ce n’est pas celle que l’on a écoutée jusqu’à maintenant et c’est positif », en référence à la demande d’aide grecque adressée au Mécanisme européen de stabilité (MES). Sans doute a-t-il pris le pouls de l’opinion publique espagnole, au moment où les sondages électoraux donnent au coude à coude son parti, le PSOE, ainsi que Podemos. Pablo Iglesias s’est de son côté … Lire la suite

UN LABORATOIRE AU RÉSULTAT INATTENDU, par François Leclerc

Billet invité.

Quel que soit le résultat de l’affrontement qui se poursuit, la Grèce ne s’est pas pliéE au jeu et n’a pas fait la démonstration qui était recherchée : son sort est en jeu, mais la politique européenne est remise en cause comme elle ne l’a jamais été. C’est tout du moins ce que les Italiens, Européens de la première heure, expriment clairement via leur gouvernement, disant tout haut ce que François Hollande préfère taire. Pier Carlo Padoan, le ministre des finances, a affirmé ce matin que la Grèce doit être aidée pour rester dans la zone euro mais … Lire la suite

CINQ JOURS QUI VONT ÉBRANLER L'EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Dans les coulisses, les gouvernements français et italien sont finalement entrés en résistance, mais la chancelière allemande a haussé la barre d’un éventuel compromis. Dans l’attente d’une proposition grecque d’ici jeudi, elle a mis les choses au point : « je dois voir comment le gouvernement est prêt et a la volonté de combler le trou [budgétaire]», en référence à la détérioration de la situation depuis la fermeture des banques qui résulte des mesures d’asphyxie financière. En substance, elle demande des mesures s’ajoutant à celles qui ont été rejetées par le référendum.