LES TEMPS QUI S’ENGAGENT, par François Leclerc

Billet invité.

Il faut remonter à 2008 pour trouver une telle chute boursière mondiale. Hier, elle était accompagnée de mouvements massifs sur les marchés des matières premières et des changes. Sur celui des actions, elle avait débuté sur les Bourses asiatiques avant de se propager aux États-Unis, puis en Europe. Cette nuit, la Bourse de Shanghai a encore dévissé, puis Tokyo a chuté à nouveau, et ce matin les bourses européennes ne récupéraient que partiellement leurs pertes de la veille.

LE CULBUTO NE SE REDRESSE PAS ! par François Leclerc

Billet invité.

Rien n’y fait, en dépit de toutes les mesures prises par la direction chinoise pour tenter de stabiliser les cours boursiers, la dernière en date étant d’autoriser les fonds de pension à y investir. La correction boursière que l’on a cru discerner est devenue une véritable déroute et les bourses s’en ressentent dans le monde entier. Mise en perspective avec les épisodes précédents, celle-ci reflète une profonde crise économique de la seconde puissance mondiale, aux conséquences planétaires. La formation d’une gigantesque bulle d’endettement accompagnée d’une bulle immobilière non moins imposante l’ont précédé.

LE 3ème PLAN DE ROULEMENT DE LA DETTE GRECQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Un simple Eurogroupe a suffi pour avaliser dans l’urgence un 3ème plan dont Wolfgang Schäuble a estimé qu’il serait « totalement irresponsable de ne pas utiliser cette chance » ! Exit la « sortie provisoire » de l’euro, la Grèce en restant membre « de manière irréversible » selon Jean-Claude Juncker. De quoi peut se prévaloir ce plan ? Du transfert de la dette du FMI et de la BCE au MES, c’est-à-dire aux États européens qui en garantissent les emprunts sur le marché. Pour le reste, tout est en suspens.

TOUT EST BIEN QUI N’EN FINIT PAS, par François Leclerc

Billet invité.

Les derniers mètres sont les plus difficiles à parcourir. Le moment de l’annonce initiale de l’accord passé, la Commission a reconnu la nécessité de son « évaluation politique » sans préciser qui pourrait la réaliser, et tout y est désormais suspendu. Le Conseil européen, qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement, n’est pas convoqué, et l’Eurogroupe a toujours été considéré comme une instance technique. Comment procéder alors ?