COUP DE THÉÂTRE AU PORTUGAL, par François Leclerc

Billet invité.

Bien qu’arrivé derrière le PSD (droite) en nombre de voix aux élections législatives, le parti socialiste portugais est à l’initiative et pourrait décider de former un gouvernement avec l’appui inattendu du parti communiste et du Bloc de gauche (extrême-gauche). Ces deux dernières formations, à la grande surprise des États-majors politiques et en dépit de leurs divergences avec le PS, ont décidé de le soutenir s’il décide de constituer un gouvernement. A eux trois, ils disposent en effet de la majorité à l’Assemblée.

MONTAGES POLITIQUES INCERTAINS DANS LA PÉNINSULE IBÉRIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente de la formation d’un gouvernement pourvu d’une majorité stable, selon le voeux du Président de la République Cavaco Silva, le Parti socialiste portugais se retrouve bien que battu placé au centre du jeu. Il poursuit ses rencontres avec les formations à sa droite et à sa gauche, et le PSOE espagnol s’apprête à en faire autant, une fois passé le cap des élections du 20 décembre prochain. Ne pouvant plus prétendre à une victoire électorale en solo, les partis socialistes de l’Europe du sud ne connaissent pas non plus le sort d’un Pasok grec éliminé du … Lire la suite

ONT-ILS VRAIMENT LES YEUX EN FACE DES TROUS ? par François Leclerc

Billet invité.

L’exode des réfugiés n’a pas seulement rendu obsolètes les règles de fonctionnement de l’espace de Schengen, elle a aussi fait apparaître de gros besoins financiers. La liste des questions en comporte encore une autre sans réponse : que faire de la multitude de réfugiés qui ne pourront pas bénéficier du droit à l’asile en raison de leur nationalité ? Les Syriens, Éthiopiens et Irakiens figurent sur la liste des admissibles d’emblée, ce n’est pas le cas des Afghans, et quant aux autres…

L’INACTION CRIMINELLE, par François Leclerc

Billet invité.

Ce ne sont pas les réunions qui manquent, mais concrètement cela n’avance pas ! Le « plan d’action » commun à l’Union européenne et la Turquie va faire l’objet d’un « groupe de travail », a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères. Dimitris Avramopoulos, le commissaire européen en charge des migrations, est attendu la semaine prochaine à Ankara pour entamer les discussions.

ILS JOUENT POUR LA GALERIE ! par François Leclerc

Billet invité.

Juste à temps ! Angela Merkel et François Hollande participeront ce soir au débat du Parlement européen sur « la crise migratoire » retransmis par la télévision, et il leur fallait des biscuits pour paraître. C’est chose faite. Jean-Claude Juncker de la Commission et Donald Tusk du Conseil européen avaient été opportunément chargés lundi dernier d’arracher à Recep Tayyip Erdogan, le président turc, un accord de coopération dont ils vont pouvoir se prévaloir mais qui est une coquille vide…

LE REJET N’ASSOIT PAS UNE POLITIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Paradoxe, le parti socialiste portugais sort défait des élections et sur le papier en position d’arbitre de la situation. Courtisé par le premier ministre de droite sortant, qui lui offre de négocier « les accords indispensables à la mise en œuvre de réformes importantes », il lui est également proposé par le Bloc de gauche de discuter d’une « solution de gouvernement », à condition d’abandonner trois points de son programme : les coupes dans les retraites, les réductions de charges sociales et les mesures facilitant les licenciements.

LA TURQUIE, SAS DE DÉCOMPRESSION ? par François Leclerc

Quel va être le prix à payer au président turc Recep Tayyip Erdogan pour qu’il contrôle le flux des réfugiés sur le chemin de l’asile dans l’Union européenne ? Tout en entamant des conversations à ce sujet à Bruxelles, celui-ci ne fait pas preuve d’une impatience excessive afin de faire monter les enchères : il sait ses interlocuteurs demandeurs et pressés par le temps, voulant faire une première annonce lors du prochain sommet européen des 15 et 16 octobre.

Portugal : LA DÉROUTE SOCIALISTE, par François Leclerc

Billet invité;

Les socialistes connaissent une véritable déroute au Portugal, où la coalition de droite PSD-CDS au pouvoir depuis quatre ans arrive largement en tête en nombre de voix (38,6% contre 32,4%, résultats partiels). En nombre de députés, la gauche est néanmoins majoritaire, si l’on additionne les sièges socialistes, communistes et du Bloco (le bloc de gauche). Seconde surprise de ces élections législatives, le score historique de ce dernier (plus de 10%) qui dépasse celui du parti communiste.