UN DEUXIÈME FRONT PORTUGAIS ? par François Leclerc

Billet invité.

La droite portugaise n’en revient toujours pas d’avoir perdu le pouvoir. Minoritaire au Parlement mais pas en peine d’excès verbaux, elle va jusqu’à assimiler à une « fraude électorale » la perspective d’un gouvernement socialiste soutenu par les communistes et l’extrême-gauche, une fois tentée une reconduction de la coalition de droite à l’instigation du président de la République qui n’ira pas loin. Une telle réaction n’est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, la fuite vers le Brésil des grandes fortunes portugaises lors de la Révolution du 25 avril 1974…

L’APPEL D’AIR DONT LE DANGER LES TÉTANISE, par François Leclerc

Billet invité.

La Route des Balkans n’a rien d’une promenade de santé pour les dizaines de milliers de réfugiés qui continuent de l’emprunter, conduisant Jean-Claude Juncker a évoquer le « long cortège de réfugiés qui rappelle les images de la deuxième guerre » pour s’en attrister. Depuis janvier, plus de 500.000 d’entre eux sont parvenus en Grèce, constituant la très grande majorité des 640.000 entrées dans l’ensemble de l’Union européenne. Et ce n’est pas fini.

L’ÉQUATION PORTUGAISE, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle solution gouvernementale va pouvoir émerger au Portugal? Deux solutions restent en lice : une coalition de gauche PS-PC-Bloc de gauche reposant sur une majorité à l’Assemblée, ou une coalition de droite PSD-CDS qui y est minoritaire ? Ayant obtenu le plus de voix, le leader du PSD pourrait être chargé par le Président de la République de constituer le futur gouvernement dès mercredi, mais celui-ci ne pourrait pas prétendre à la stabilité.

L’EUROPE FILE UN MAUVAIS COTON, par François Leclerc

Billet invité.

Le sommet d’aujourd’hui ne parlera pas de l’avenir de l’Europe comme prévu, apprend-on à la dernière minute. Selon Donald Tusk, le président du Conseil européen, il n’est possible de traiter que d’une seule crise à la fois, et celle des réfugiés prend le dessus. Pourtant, les deux sont appelées à longtemps coexister, aucune des deux ne prenant le chemin d’être réglée. Cela devient une habitude !