TOUJOURS SUR LE QUI VIVE ! par François Leclerc

Billet invité.

Alexis Tsipras, le premier ministre grec, et Pedro Sanchez, le leader du PSOE espagnol, avaient samedi en commun de chercher à sortir au plus vite des situations périlleuses qui se présentaient à eux. Pour le premier, que la Grèce devienne un cul-de-sac où les réfugiés s’installeraient faute de pouvoir poursuivre leur exode, et pour le second que le PSOE entre en crise sous la pression de ses barons opposés à une alliance avec Podemos.

L’EUROPE À UN POINT D’INFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

La bourse de Milan et la presse italienne ne s’y sont pas trompées, la BCE vient de sauver les banques italiennes qui filaient un très mauvais coton en débloquant la situation. Le mouvement de panique qui touchait les valeurs bancaires depuis le début de la semaine a pris fin, Matteo Renzi étant désormais en mesure d’affirmer que le système financier était « solide » en raison de la cuisine qui se mijote.

ILS JOUENT TOUT PETIT, par François Leclerc

Billet invité.

Cela recommence à sérieusement tanguer en Europe, la Grèce proche de jouer à nouveau le rôle de détonateur.

En Allemagne, Angela Merkel doit faire face à une contestation qui se renforce au sein de son propre parti, tandis que la direction du SPD se range derrière ceux qui veulent la faire plier sur la question de l’accueil des réfugiés, afin d’en limiter le nombre. Pas encore clairement évoqué, son départ est en filigrane.

IL SOUFFLE UN VENT DÉCIDÉMENT MAUVAIS, par François Leclerc

Billet invité.

En fin d’année dernière, nous en étions restés au danger d’une crise simultanée de volatilité et de liquidité sur les marchés financiers. En identifiant ces symptômes sans aller jusqu’à clarifier leurs causes, le FMI était rejoint en début d’année par la Banque mondiale qui abaissait fortement ses prévisions de croissance. Puis, la crainte d’un nouvel accès de crise a pris soudain de la vigueur, créant une belle cacophonie en raison de la diversité des sujets d’inquiétude des analystes financiers (*), donnant la forte impression qu’ils ne savent plus quoi penser.

PEUVENT-ILS ENCORE NOUS SURPRENDRE ? par François Leclerc

Billet invité.

Nous voilà rassurés, Jean-Claude Juncker « n’abandonne pas » ! C’est d’ailleurs la seule véritable annonce de sa première conférence de presse de la nouvelle année à propos des réfugiés, une fois déploré que « ce n’est pas possible qu’une proposition de la Commission, adoptée par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement au sujet de la relocalisation des réfugiés, ne soit pas transposée ensuite ». En d’autres termes qu’elle reste lettre morte, car ils en sont là !

L’ÉDIFICE EUROPÉEN PLUS FRAGILE QUE JAMAIS, par François Leclerc

Billet invité.

Les fronts se multiplient en Europe. À l’avenir incertain, une énième discussion se poursuit avec les Britanniques, tandis que le nouveau gouvernement polonais s’engage dans une dissidence autoritaire en formant un nouveau pôle avec la Hongrie. Le moment est choisi, alors que la crise des réfugiés entre dans une seconde phase délicate pour Angela Merkel, et que les pressions en faveur de l’assouplissement de la politique fiscale européenne s’accentuent.