LE CLUB DES TAUX NÉGATIFS S’ÉLARGIT AU JAPON, par François Leclerc

Billet invité.

Sans crier gare, la Banque du Japon (BoJ) vient de rejoindre un club qui ne cesse de s’agrandir, celui des taux négatifs, où elle se trouve désormais en compagnie de la BCE et des banques centrales suisse, danoise et suédoise. En désespoir de cause, face à l’appréciation du yen et ne parvenant toujours à faire décoller l’inflation, la BoJ s’est résolue à faire ce qu’elle se refusait catégoriquement à envisager tout précédemment. Même si c’est encore à titre symbolique en ne frappant que les nouvelles réserves excédentaires des banques qui lui seront déposées, les 2.500 milliards de dollars … Lire la suite

ILS N’EN ONT PAS FINI ! par François Leclerc

Billet invité.

Enfin, les dirigeants européens vont reprendre la main une fois dotés des moyens de contrôler l’exode des réfugiés ! Le scénario de la suite pourrait sembler bouclé avec le projet d’instauration d’une frontière sous contrôle en Macédoine, au nord de la Grèce, assortie du maintien – pour l’instant destiné à durer jusqu’à deux ans – des contrôles à ses frontières intérieures. Les réfugiés n’ont qu’à bien se tenir, c’est à dire à ne pas venir.

FAUT-IL À NOUVEAU PARIER LE PIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

David Cameron proche d’obtenir l’essentiel de ce qu’il voulait auprès d’autorités européennes qui reculent devant le risque d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (*), Matteo Renzi peut-il en espérer autant ne disposant pas du même levier ? Le premier engage un dernier tour de piste afin de rencontrer Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, le président du Conseil européen, le second se rend à Berlin pour discuter avec la chancelière, en précisant qu’il n’a pas son chapeau à la main.

IL NE RESTE QUE LE MÉPRIS, par François Leclerc

Billet invité.

Faisant foi de la persévérance, Jean-Claude Juncker signe une tribune dans le quotidien Le Monde où il déplore que soit « enclenché une spirale négative dans laquelle les gouvernements nationaux restreignent leur régime d’asile pour le rendre moins attrayant que celui du pays voisin, tandis que les responsables politiques alimentent un populisme qui n’apporte que de la colère, et non des solutions ». La Commission ayant déclaré hier qu’elle était « prête à toutes les éventualités », on jugera sur pièce de la suite apportée à ses propos.

LA QUADRATURE DE SCHENGEN, par François Leclerc

Billet invité.

Comment sauver Schengen s’interrogent nos édiles ? Les réponses continuent de partir dans tous les sens, une fois constaté le peu de temps qui reste pour répondre à cette question afin de ne pas entériner sa mort clinique. En attendant, ils ne parviennent toujours à rassembler les trois milliards d’euros promis aux autorités turques, en contrepartie desquels des mesures réduisant l’arrivée de l’exode en Grèce devraient être entreprises.