QU'EST-CE QU'ANGELA MERKEL VA POUVOIR SAUVER DE SA POLITIQUE ? par François Leclerc

Billet invité.

La fébrilité s’accroit avant la tenue du sommet européens des 18 et 19 février, qui sera précédé d’un mini-sommet sous les auspices d’Angela Merkel qui tente de sauver ce qu’elle peut de sa politique. Les négociations avec David Cameron mobiliseront l’attention, dans la perspective d’empêcher une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, mais la crise des réfugiés va également appeler des décisions, au moins sur le papier.

LES DESSOUS DE LA DEUTSCHE BANK, par François Leclerc

Billet invité.

Les journaux allemands parlaient hier de « tremblement de terre bancaire », bien placés pour observer l’ébranlement de la Deutsche Bank, ce colosse qui a trempé dans toutes les manipulations des marchés et dont il se révèle qu’il a des pieds d’argile. Son avenir n’est pas assuré et son renflouement serait problématique vu sa taille : 1.626 milliards d’euros d’actifs sont inscrits à son bilan. La crainte que cette perspective se réalise est à l’origine de la chute brutale des valeurs bancaires, car elle conduirait les banques droit dans l’inconnu, et pas seulement en Europe, car elles sont … Lire la suite

LA FINANCE AU BORD D’UN TROU NOIR, par François Leclerc

Billet invité.

Wolfgang Schäuble, Jeroen Dijsselbloem et Pierre Moscovici sifflotent tous en affichant que tout va bien, signe que cela ne va pas du tout. Ce dernier n’hésite pas à affirmer que l’Union européenne est « sur la voie de la reprise, d’une reprise solide ». Depuis le temps, on connait par cœur tous leurs trucs. Les marchés « exagéreraient » pour les uns, ils « sur-réagiraient » pour d’autres. Mais du côté des analystes, ce n’est pas du tout la même chanson.

LES RÉFUGIÉS SYRIENS MONNAIE D’ÉCHANGE DES RUSSES, par François Leclerc

Billet invité.

Alors que la Commission enjoint à la Grèce de rentrer dans le cadre de la réglementation de Dublin après qu’elle a volé en éclats, au prétexte de sauver Schengen, la Russie alimente avec ses tapis de bombes le flux des réfugiés syriens qui échoue à la frontière avec la Turquie. Laissant à penser que leur exode, destiné à faire pression sur les Occidentaux, est partie intégrante de leur stratégie.

LA DEUTSCHE BANK PAR QUI LE MALHEUR ARRIVE, par François Leclerc

Billet invité.

On savait la Deutsche Bank une grande malade, mais est-ce au point de la comparer comme on l’a lu à la banque Lehman Brothers, le catalyseur de la crise financière, qui s’est effondrée en 2008 ? La menace d’un nouvel accès de crise aigüe qui s’est propagée est-elle justifiée, ou bien n’est-elle que l’expression d’un profond désarroi devant des phénomènes incompréhensibles et d’une défiance persistante envers l’opacité des banques ? Où faut-il en chercher la cause ?

AVIS DE TEMPÊTE SUR LA PLANÈTE FINANCE, par François Leclerc

Billet invité.

Que se passe-t-il ? Pour la seconde fois depuis le début de l’année, les bourses mondiales trébuchent lourdement et les écarts de rendement entre les obligations souveraines s’accroissent en fonction de la solidité supposée des pays émetteurs, rompant avec l’accalmie enregistrée. La planète finance est cette fois-ci toute entière secouée, à la différence du précédent accès de fièvre. Les symptômes sont là, mais le diagnostic n’y est pas, et les propos deviennent franchement alarmistes, sauf pour ceux qui, bardés comme toujours de certitudes, s’en remettent à des bons fondamentaux auxquels ils se raccrochent.

TOUT FAIRE POUR STOPPER L'EXODE, par François Leclerc

Billet invité.

Angela Merkel et le premier ministre turc Ahmet Davutoglu ont annoncé vouloir faire appel aux moyens de l’OTAN pour intervenir en mer Égée aux côtés de l’agence européenne Frontex et des garde-côtes turcs. Il serait question de « surveillance en mer », mais cela pourrait prendre l’allure non plus du sauvetage des réfugiés mais d’une campagne de dissuasion appuyée, tout du moins tant qu’ils seraient encore dans les eaux territoriales du pays.

LA "ZONE DE SÉCURITÉ" TURQUE EN SYRIE PREND TOURNURE, par François Leclerc

Billet invité.

Angela Merkel et François Hollande ont discuté hier soir à Strasbourg de la crise des réfugiés, mais nous ne savons rien de la teneur de leurs échanges. Aujourd’hui, la chancelière se rend à Ankara pour négocier une fois de plus avec les autorités turques, mais que saurons-nous exactement de ce qu’ils se diront ? Un changement de donne est intervenu : les autorités européennes s’efforçaient d’anticiper la venue du Printemps et la relance d’un exode que l’hiver ne parvient qu’à faiblement ralentir, elles sont désormais prises de court par les conséquences du rebondissement de la guerre dans la … Lire la suite