LES INÉGALITÉS, CET ÉCUEIL PRINCIPAL, par François Leclerc

Billet invité.

Avec cette manie qu’ils ont d’employer des mots trompeurs, les économistes dans le ton déplorent désormais l’abondance de l’épargne. C’est leur manière à eux de constater le poids menaçant de capitaux qui ont peu à voir avec les bas de laine du commun des mortels, mais qui résultent d’une mauvaise allocation des capitaux à une tout autre échelle. Cela les conduit à déplorer les difficultés rencontrées pour leur trouver une bonne affectation – un rendement à moindre risque selon eux – ce qui ne va pas en s’arrangeant.

PAS DE TEMPS MORT EN EUROPE ! par François Leclerc

Billet invité.

Quelle attitude le FMI va-t-il adopter à propos de sa participation au 3ème plan de sauvetage de la Grèce, qui reste en suspens ? Va-t-il se satisfaire du report à 2018 de toute décision relative à une restructuration de sa dette au profit de vagues considérations générales ? Réponse probable le 24 mai à moins que, sous la forme de dispositions intérimaires, des prolongations soient décidées pour passer le cap du Brexit et le passage difficile des négociations avec le gouvernement turc. Il ne faut jamais sous-estimer la créativité disponible dans ce domaine.

LES RÉFUGIÉS EN TURQUIE : PREMIER DÉTESTABLE BILAN, par François Leclerc

Billet invité.

Jean-Marc Ayrault, le ministre français des affaires étrangères, a reconnu que la construction européenne était « indiscutablement en danger », en référence notamment à la crise des réfugiés. Mais il n’a prudemment pas poursuivi sa réflexion, se contenant de demander « qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? » sans apporter la moindre réponse. Désarçonnant ! Il aurait pu commencer par s’interroger sur l’accord passé avec le gouvernement turc, qui suscite des réactions très hostiles au Parlement européen, et dont l’application à propos de la suppression des visas pour les Turcs est en péril.

BERNIE FOR PRÉSIDENT ? par François Leclerc

Billet invité.

La Convention démocrate va se trouver devant un choix intéressant si l’on en croit un sondage de l’Institut de l’Université Quinnipiac, qui fait référence aux États-Unis, sondage portant non pas sur les primaires en cours mais sur la présidentielle elle-même. À six mois des élections de novembre prochain, Hillary Clinton et Donald Trump ne peuvent pas être départagés dans trois états clés de l’élection présidentielle en raison de leurs scores trop serrés.