LES ALÉAS DE LA CRISE POLITIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Le Blitz de Podemos et de ses alliés a échoué, mais aucune solution gouvernementale n’est en vue ; le Mouvement des 5 étoiles a lors des élections municipales déstabilisé un Matteo Renzi qui connait une fronde au sein du parti démocrate. Des formations sorties de terre, qui ont placé au centre de leur campagne la lutte contre la corruption et au sein de leur pratique la rénovation de la politique, continuent dans ces deux pays de donner le « la », non sans inévitables aléas.

LA CROISSANCE AVEC LES DENTS ? par François Leclerc

Billet invité.

Les heures de gloire de la mondialisation débridée appartiennent au passé. La baisse de la croissance des économies émergentes, principalement de la Chine, pèse de tout son poids sur son ralentissement. En ouvrant aujourd’hui la rencontre des ministres du commerce international du G20 à Shanghaï, le ministre chinois du commerce Gao Hucheng a constaté que « la reprise économique reste fragile, le commerce mondial fluctue à de faibles niveaux ». Diplomatiquement, il propose de « travailler avec toutes les parties avec sagesse, courage et de façon pragmatique », mais des discussions de chiffonniers sont annoncées.

Il faut s’y faire : le capitalisme est devenu assisté, par François Leclerc

Billet invité.

La question est dans toutes les têtes : quel est le prochain domino qui va tomber ? Certains verraient bien à l’origine d’une réaction en chaîne dans ce rôle, le spectaculaire éclatement de la bulle immobilière britannique qui a commencé de manière impétueuse. D’autres manifestent leur préférence pour l’effondrement du système bancaire italien au caractère systémique prononcé. Les deux, peut-on remarquer, ne sont ni certains, ni incompatibles. Quoi qu’il en soit, ce doute est significatif  : les épisodes de la crise se succèdent, toujours aussi peu prévisibles. D’une manière générale, on s’attend au pire et les Cassandre ne … Lire la suite

LES GRANDES CURIOSITÉS DU NOUVEAU MONDE FINANCIER, par François Leclerc

Billet invité.

Ils n’en parlent pas mais y pensent tous les matins. Le sort réservé au Japon hante désormais les esprits de ceux qui ont compris que notre nouveau monde ne tournait plus rond. Faite de déflation et de faible croissance, la japonisation menacerait-elle les autres puissances occidentales ? À l’instar de la Banque du Japon, les banques centrales occidentales seraient-elles condamnées à faire tourner la planche à billet sans effet, ne parvenant pas à faire sortir l’économie du piège dans lequel elle est tombée ? Le Japon, c’est loin et c’est proche à la fois…

« …TIREZ LES PREMIERS ! », par François Leclerc

Billet invité.

Quelle forte dynamique le Brexit a-t-il engagé ? Les commentateurs se perdent à tenter d’en évaluer les conséquences économiques, pour les uns et pour les autres, sans véritablement la percevoir dans toute sa globalité. Un second moment Lehman, en référence à la chute de la banque américaine Lehman Brothers, n’est pas nécessaire pour considérer que l’affaire ne vient que de commencer.

LE PETIT THÉÂTRE DE LA POLITIQUE EUROPÉENNE, par François Leclerc

Billet invité.

Rappel des saisons précédentes : les plus hautes autorités européennes ont failli faire éclater l’Eurozone et réussi à soumettre l’Europe à une forte pression déflationniste, accompagnée d’un chômage massif et d’une croissance anémique. Il a fallu tout le poids de la BCE et de ses interventions massives successives, qui n’ont cessé de prendre de l’ampleur, pour éviter un dérapage incontrôlé.

Brexit : UNE BALLE, COMBIEN DE VICTIMES ? par François Leclerc

Billet invité.

À peine Angela Merkel et François Hollande avaient-ils affiché leur accord sur la manière de négocier la sortie du Royaume-Uni que des désaccords sont apparus. La chancelière a déclaré « comprendre » que du temps est nécessaire, contredisant le président français qui ne voulait pas en accorder. Les ministres allemand et français des affaires étrangères présentaient un plan de « renforcement politique » aux pays d’Europe de l’Est membres du groupe de Visegrad, et Angela Merkel faisait savoir qu’elle n’était pas engagée par ce document qui était sur la table sans l’être. On comprend que John Kerry, le … Lire la suite